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Full text of "La survivance (1964-09-30)"

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La photo 6fficielle du roi Constantin de Grèce, et de sa 


jeune épouse, la princesse Anne-Marie, Ayant 24 et 18 


respectivement, ils sont le 


de l’univers. 


Les SSJB étudieront 


plus jeune couple royal 


a 


le devenir politique du Québec 


La Fédération des Sociétés Saint- 
Jean-Baptiste a annoncé, hu cours 
d'une conférence de presse, la convo- 
cation de la 10e session des Cours de 
fomation nationale qui se tiendra 
aux Trois-Rivières, les 2-8-4 octobre 
1964. 


En présentant le projet aux mem- 
bres de la presse, M. Léo Gagné, di- 
recteur du service d'éducation ‘na- 
tionale pour la Fédération, à rappelé 
que “ces cours pérmettent à ceux qui 
assument la lourde responsabilité de 
diriger le mouvement national des Ca- 
hadiens Français, ‘dans toutes Jes 
régions du Québec, d'étudier en com- 
mun dés sujets de grande actualité, de 
réfléchir intensément et d’échanger 
leurs points de vue sur les données des 
problèmes fondamentaux que la Nation 
canadienne-française doit affronter pour 
assurer son épanouissement. Le public 
de la région des Trois-Rivières, dit-il 
ainsi que les représentants de plusieurs 
éssociations du Québec sont cordiale- 
ment invités à assister à cette impor- 
tante manifestation.” ' 

Thème: 

Le thème de la 10e session d'étude 
sera “LE DEVENIR POLITIQUE DU 
QUEBEC”. I] groupera une formida- 
ble équipe comme on n’en 4 encore 
fimais vu aux S.S.J.B., peut-être même 
au Québec, pour étudier un sujet d’une 
aussi grande actualité. Cette équipe 
comprendra: 


— Un président d'honneur, : 

membre de JAssemblée nationale 
française, conférencier invité au dé- 
kuner de clôture: 
— Trois invités d'honneur: 

parmi les plus importantes person- 
ralités du Québec; 
— Neuf conférenciers: 

de grande réputation, avantageuse- 
ment connus chez nous, dont la com- 
Pétence, la science et l'intégrité sont 
fine garantie de succès; 
— Douze commentateurs: 
D journalistes ou spécialistes de toutes 
écoles de pensée, qui s'intéressent de 
Dtès près au devenir politique du 
Québec: 
— Cinq cents dirigeants: 

officiers et membres des Sociétés 
jSaint-Jcan-Baptiste du Québec, des 
Q'onseils diocésains, des sections locales 
et des comités, des sections juvéniles, 
Reusi que des représentants des mouve- 
pents canadiens-français venus de tous 
Lks coins du Québec. 
Une collaboration 
lux états généraux: 

“La 10e session des Cours de for- 


mation nationale sera, sans conteste, 
une importante collaboration aux KE: 
tats généraux du Canada Français, 
ajouta M. Léo Gagné. L'on sait déjà 
que la Fédération a mis sur pied ce 
projet des Etats généraux avec Ja colla- 
boration. de plusieurs de ses Sociétés 
diocésaines et d’un grand nombre de 
sociétés ou associations canadiennes- 
françaises du Québec. Ce sera l’occa- 
sion du “débocage” de la commission 
politique puisque les cours réuniront 
la majorité de ses membres, soit à 
titre de conférenciers, soit à titre de 
commentateurs. La Jédération est 
heureuse d'offrir cctte coilaboration ad- 
ditionnelle aux Etats généraux du Ca- 
nada français en lui fournissant ainsi 
une première chance d’extériorisation 
dès après la deuxième partie de l’as- 
semblée de fondation qui aura lieu le 
26 septembre 1964.” 
Participation des jeunes: . 
Les jeunes, Jes adolescents et adoles- 
centes qui se préparent à prendre la 
relève, seront somme toute les pre- 
Miers bénéficiaires de cette importante 
étude sur le devenir politique du Qué- 
bec. Il est suggéré aux Sociétés dio- 
césaines de faire commanditer Jeur par- 
ticipation, en créant un FONDS D'E- 
DUCATION NATIONALE au moyen 
de souscriptions. On peut avoir re- 
cours à toutes les institutions qui s’in- 
téressent à la jeunesse. C'est la res- 
ponsabilité des adultes de les inté- 
xesser aux problèmes nationaux des 
‘Canadiens français. IJ'occasion est 
toute désignée pour leur permettre 
’étudier le devenir politique du Qué- 
bec. 


le verbe de Charlotte 


Ottawa — Un conseiller a semé la 
confusion, tard lundi soir, au conseil 
de ville d'Ottawa, lorsqu'il a dit au 
maire Charlotte Whitton “de se la 
fermer pendant quelque temps.” 

Le conseiller Lionel O'Connor a fait 
cette remarque lorsque Mme Whitton 
cherchait à obtenir l’approbation pour 
l'agrandissement des édifices de Fhôtel 
de ville au coût de $3,000,000. 

“Vous parlez, parlez, parlez jusqu’à 
ce que nous en soyons si fatigués que 
nous en devenions malades,” a dit le 
conseiller O'Connor. “Pourquoi ne vous 
taisez-vous pas pendent quelque 
temps?” 


La semaine prochaine, 2 pages con- 
sacrées à l'O.T.J. de St-Paul. 


EE ——_———— 
Aux écoles séparées 


Lors.des élections municipales d'Édmonton, 


peux des nôtres se présenteront comme € G. R. 
séparées. Ce sont les docteurs L: A. Arès, chropracteur, et G: 


oileau, chirurgien. 


le 14 octobre prochain, 
ommissaires aux écoles 


£a Survivance 


Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie 


Lg # 
VOLUME XXXE 


EDMONTON, ALBERTA 


(A.C.F.A. 


— F.C.F.C.) 


MERCREDI LE 30 SEPTEMBRE 1964 


No 45 


Église fait un pas de plus pour 


_S'approcher des Orthodoxes 


S. E. Mgr Lussier parle du Concile 


causerie à CHFA 


Bien chers Auditeurs, très chers Dio- 
césains, 

Le Concile a été relancé avec vi- 
gueur. Les évêques se sont mis au 
pas de course, Ils ont eu peu de temps 
pour reprendre haleine après Jeur ar- 
rivée de voyage, et pour se remettre 
des fatigues occasionnées par les tra- 
vaux intenses qui précèdent une ab- 
sence quelque peu prolongée. Dès le 
début, on a constaté une organisation 
plus poussée que jamais: on a senti 
une détermination d'éviter toute perte 
de temps; on a perçu la volonté de 
conduire Je concile à son terme en no- 
vembre prochain, si possible, 

Au moment où j'enregistre ce mes- 
sage, nous sommes à la fin de la pre- 
mière semaine de cette troisième ses- 
sion (samedi le 19 sept.). Et déjà une 
somme considérable de travail a été 
abattue. 

La Concélébration 

L’Ouverture s'est faite, lundi le 14 
septembre dernier. J'ai beaucoup ai- 
mé cette messe concélébrée., IL y avait 
24 concélébrants autour du St-Père; 
mais il y avait 2500 évêques qui par- 
ticipaient activement et intimement à 
cette offrande solennelle du Sacrifice. 
Je n’ai jaimais jusqu'ici, été inclus dans 
une participation aussi universelle, 
aussi fervente, aussi communautaire, 
au sacrifice de la messe. Dans un sen- 
timent plus fort que jamais, et un geste 
plus explicite, plus unanime, nous ap- 
portions au Seigneur les détresses ma- 
tériclles et spirituelles, les souffrances, 
les aspirations des peuples, qui nous 
sont confiés. Et sur Ja vaste table de 
autel, nous mettions avec confiance, 


les problèmes, les travaux et les déci- : 


sions du Concile. 

Cette messe dont on nous a remis 
le texte pourra servir de modèle aux 
rites plus définitifs des concélébrations 
futures. J'ai confiance qu'il sera permis 
aux prêtres du diocèse de St-Paul de 
concélébrer avec leur évêque, tôt, 
après la présente Session du Concile. 
Le discours du St-Père 

Le discours du Saint-Père a suivi 
la concélébration. Le Saint-Père a pro- 
noncé un discours à la fois simple, 
profond ct inspiré. Il a trouvé des for- 
mules neuves, limpides pour parler de 
JEglise et de l’'Episcopat, Plusieurs de 
ses expressions et affirmations seront 
citées à J’avenir à l’égal de celles des 
saints, et des docteurs de l'Eglise qui 
ont traité du même sujet. Il faisait 
très chaud dans la Basilique St-Pierre 
au moment où le Pape parlait, Mais ça 
parole a jeté comme la fraîcheur d’une 
brise dans le coeur et l’âme de ses 
auditeurs. Il faisait bon l'entendre par- 
ler de l'Eglise, il faisait bon l'entendre 
parler de l’Esprit-Saint. C’était récon- 
fortant, encourageant, I] a voulu, et 
avec combien d’à-propos, rassurer les 
evèques sur la grandeur et le bien 
fondé de leur tâche en cette enterprise 
du Concile, Avec insistance, il a ré- 
affirmé la présence de l'Eglise dans la 
salle conciliaire, et Ja présence de 
l'Esprit-Saint. Ecoutez ces paroles du 
Souverain Pontife, 

a) L'Eglise 

… L'Eglise est présente ici; ici, nous 
sommes l'Eglise. Nous sommes l'Eglise, 
comme membres du Corps Mystique 


du Christ ..., nous sommes l'Eglise 
puisque nous sommes ses ministres ]é- 
gitimes et consacrés. Nous sommes 
l'Eglise, puisque nous sommes consti- 
tués en une hiérarchie, investis de pou- 
roirs admirables et redoutables. Nous 
sommes l'Eglise comme Docteurs char- 
gés du Magistère de la Foi; comme 
Pasteurs des âmes, Dispensateurs des 
Mystères de Dieu. Nous représentons 
ici l'Eglise entière, non point à titre 
de délégués ou députés des fidèles à 
qui sadresse notre ministère, mais 
comme Pères et frères, personnifiant 
les Communautés confiées à la sollici- 
tude de chacun d’entre-nous et comme 
assemblée plénière, légitimement con- 
voquée par le Pape.” 

b) L’Esprit-Saint 

Et plus loin, le St-Père a dévoilé 
d'une façon merveilleuse la présence 
de J'Esprit-Saint au Concile. Ecoutez 
encore, s'il-vous-plaît: 

“L'Esprit est ici . . . pour illuminer 
l'Oeuvre du Concile, pour en prendre 
la direction, au profit de l'Eglise et de 
l'humanité tout entière. L'Esprit est 
ici. Rappelons-nous cette doctrine pour 
saisir en plénitude la réalité de notre 
communion au Christ vivant; c’est 
l'Esprit Saint qui nous unit à lui. Ce 
rappel nous aidera aussi à nous mettre 
devant Lui dans une attitude de totale 
disponibilité; il nous fera sentir au- 
dedans de nous le vide et le néant de 
notre misère, et de besoin que nous 


‘avons d’implorer sa miséricorde et son 


secours; il nous permettra d’entendre, 
comme si elles étaient prononcées dans 
les profondeurs de notre âme les pa- 
roles de l'Apôtre: “Investis de ce mi- 
nistère, par la miséricuïde qui nous a 
été faite, nous ne perdons pas cou- 
rage.” (2 Cor.d,l). Le Concile repré- 
sente pour nous un moment de pro- 
fonde docilité intérieure, un moment 
de totale et filiale adhésion à la parole 
du Seigneur, un moment de désir ar- 
dent, de supplication et d'amour, un 
moment d'ivresse spirituelle. Comme 
elles s'appliquent bien à l'événement 
singulier que nous vivons les expres- 
sions poétiques de Saint Ambroise: 
“Accueillons dans la joie, la sobre 
ivresse de l'Esprit. Oui, il faut qu’il en 
soit ainsi durant tout ce temps béni du 
Concile”. 

Les Fins dernières 

Dès le lendemain, nous entrions dans 
le vif du travail. Et ce fut l'étude du 
chapitre sur les fins dernières. 

Nous sommes appelés à la Sainteté. 
Ainsi, nous devons nous sanctifier dans 
le Christ, avec Lui, et par Lui. Notre 
vie tout entière doit être consacrée à 
cette tâche, la plus importante de tou- 
tes. Mais notre vie nous prépare à l’é- 
ternité. Nous sommes sur Ja terre, pas 
pour y rester, pas pour y mourir, nous 
y sommes comme des pèlerins en route 
vers Dieu, vers la rencontre avec Dieu, 
vers l'union intime avec Dieu dans la 
gloire et dans la joie. De plus dès ici- 
bas, nous sommes en rapport avec l'E- 
glise du Ciel, l'Eglise des Saints. Ceux- 
ci étant plus unis au Christ que nous, 
intercèdent pour nous et nous aident 
ainsi à persévérer sur la route de notre 
pèlerinage si ardu vers la sainteté. Et 
nous sommes aussi unis à nos frères 

(Suite à la page 8) 


Notre-Dame des Ecoles, 17 oct. 


nouvelle messe 


À la demande de l’Episcopat Cana- 
dien, le Souverain Pontife a concédé 
une nouvelle messe de Notre-Dame 
des Ecoles qui soit plus appropriée, 
pour remplacer la messe du Commun 
de la Sainte Vierge célébrée le jour 
de la fête, jusqu’à l’an dernier. 

La Messe de Notre-Dame des Ecoles 
est célébrée le jour de la fête: le troi- 
sième samedi d'octobre ou l’un des 
huit jours suivants du 17 au 26 oct- 
tobre) ainsi qu’à l’occasion des congrès 
ou journées d’études des professeurs 
religieux ou laïques. 

La neuvaine préparatoire à la fête 


de Notre-Dame des Ecoles commence 
le 8 octobre, pour se poursuivre jus- 
qu'au 17. Pendant ces jours, profes- 
seurs et étudiants demanderont lu- 
mière, force et charité à leur céleste 
Patronne appelée à juste titre la MERE 
DE LA SCIENCE ET DE L'AMOUR. 


Le Centre de l’Oeuvre de Notre- 
Dame des Ecoles a publié cette messe 
en un feuillet de 8 pages, avec une 
brève méditation pour chaque jour de 
la neuvaine. On peut demander le 
feuillet en français ou en anglais, 2330 
ouest, rue Sherbrooke, Montréal, Qué. 


pour l'avenir du Québec 


Lesage invite la jeunesse 
à maintenir un climat de paix 


“]] serait malheureux que des évé- 
nements se produisent, au Québec, qui 
seraient de nature à détruire la confian- 
ce que les industriels et les financiers 
affirment dans notre pays.” Le premier 
ministre faisait cette déalaration à 
peine: voilée, contre certains éléments 
qui ont tendance à da violence .non 
seulement en paroles, mais aussi en 


actes. 

S'adressant plus particulièrement à 
da jeunesse, il lui demande de s'imposer 
la discipline nécessaire pour maintenir 
un climat de paix sociale, Si l’on passe 
outre les bornes, c’est la jeunesse qui 
sera Ja première à subir les contre- 
coups des extravagances de certains é- 
léments de notre population. 


On sait que Pierre et André, apôtres, étaient frères de sang. 
On sait aussi que Paul VI est le successeur de Pierre, comme 
Athénagoras, chef nominal de nos frères orthodoxes, est le succes- 


seur de saint André. 


Or si les restes mortels de saint Pierre sont à Rome, les restes 
de saint André sont en Grèce, mais son chef est à Rome. Ce chef 
sacré fut confié an pape Pie II en 1462. 

En un geste d'amitié et de fraternité, S$S. Paul VI a voulu re- 
mettre cette relique insigne aux Orthodoxes. La semaine dernière, 
le Pape a porté en procession cette auguste relique, il a célébré la 
Messe en sa présence, dans la saile conciliaire de St-Pierre de Rome. 

Quelques jours plus tard, le cardinal Bea, secrétaire pour l’unité 
des Chrétiens, présidait à une délégation qui apportait cette relique 
de saint André à l'Eglise orthodoxe de Grèce, à Patras, où le saint 


fut martyrisé. 


Des quelque 2) Eglises orthodoxes, celle de Grèce est probable- 
ment celle qui est la plus opposée à toute forme de rapprochement 
avec Rome. (Voir la triste attitude des représentants de cette Eglise 
dans LA SURVIVANCE du 16 septembre, page 8.) 

Son chef, Mgr Chrisostomos, n’assista pas au retour de cette 
sainte relique à la cathédrale orthodoxe, mais il autorisa ses évêques 
à y participer s'ils le désiraient. (il leur avait d’abord défendu d’y 
prendre part) ; il a proclamé que le 26 septembre serait fête religi- 
cuse orthodoxe annuelle; et, le 28 septembre, il recevait le cardinal 


Bea ‘à titre privé’. 


Club “Parlez-vous?’ 


Lundi soir dernier, au Collège St- 
Joseph de l’Université de l’Alberta, et 
grâce à la merveilleuse hospitalité des 
RR. PP. Basiliens, se tenait la deux- 
ième soirée du Club “Parlez-vous?P”. 
Devant le succès qu'avait remporté, 
le lundi précédent, notre club (près de 
200 concitoyens anglophones anxieux 
de pratiquer la conversation française 
s'étaient présentés), non seulement il 
nous fallu faire appel à toutes les 
équipes déjà inscrites au club et même 
former de nouvelles équipes. A quel- 
ques exceptions près, tous les membres 
qui avaient accepté de collaborer aux 
activités de notre club étaient présents. 
Il est difficile de décrire l'intérêt, voire 
même l'enthousiasme tant de Ja part 
des moniteurs que de la part des étu- 
diants. 

À chacune de nos soirées, ces étu- 
diants sont divisés par petits groupes 
de cinq ou six et un moniteur cana- 
dien-français est chargé de diriger la 
conversation dans chacun de ces grou- 
pes. Malgré que nous n’en soyons qu’à 
notre deuxième soirée, plus d'un élève 
est déjà étonné de voir la facilité avec 
laquelle ils peuvent former des phrases 
à l’aide de mots qui leur sont suggérés. 

Une note de détente et de gaité 
vint agrémenter cette soirée: le chant 
en groupe de l’une de nos plus belles 


(Suite à la page 8) 


M. Roger Motut d'Edmonton vient 
d’être nommé assistant doyen de la 
Faculté des Arts de l’Université de 
PAlberta. M. Motut demeure égale- 
ment professeur de français au Dé- 
partement des Langues romanes de 
la même Université Membre de l’Exé- 
cutif de FA.C.F.A. depuis plusieurs 
années, M. Motut en est devenu vice- 
président lors du dernier Congrès pro- 
vincial. “La Survivance” est heureuse 
de présenter ses sincères félicitations 
à M. Roger Motut. 


Aux Communes 


On réclame encore 
du français 


(Débats du 23 sept. 64) 

M. Réal Caouette (Villeneuve): Mon- 
sieur l'Orateur, le 28 août dernier, je 
posais au ministre du Travail une ques- 
tion inscrite au Feuilleton sous le nu- 
méro 1820. Cette question était posée 
en bon français. 

Hier, j'ai reçu Ja réponse rédigée 
entièrement en anglais, alors qu'il me 
Ja fallait en français pour l'usage de 
mes commettants. 


Le ministre peut-il nous informer 
s'il a, dans son ministère, des gens 
assez conpétents en français pour nous 
répondre dans cette langue quand nous 
posons des questions en français? Je 
serais heureux d’avoir la réponse du 
ministre à ce sujet. 

L'hon, A. J. MacEachen (ministre 
du Travail): Je suis heureux de faire sa- 
voir à mon honorable ami qu’il y a 
d'excellents fonctionnaires de langue 
française au ministère du Travail. J'ai 
répondu en anglais, ma langue ma- 
ternelle, à la question qu'il m'a posée 
en français, sa langue maternelle à 
lui. Cependant, dans un esprit de col- 
laboration, je lui répondrai désormais 
en français. 

M. Gilles Grégoire (Lapointe): Mon- 
sieur l'Orateur, puis-je poser une ques- 
tion complémentaire? 

Etant donné que la même chose se 
reproduit dans plusieurs ministères, 
j'aimerais demander au très honorable 
premier ministre s'il ne pourrait pas 
demander à ses collègues de répondre 
aux députés dans la Jangue dans da- 
quelle la question fut posée, et ce en 
vue de faciliter leur travail? 

Le très hon. L. B. Pearson (premier 
ministre): Oui, monsieur l’Orateur, cela 
me semble une proposition raisonable. 


L’A.C.F.A. a noté 
pour Vous .. 


L'Association désire souhaiter un 
heureux anniversaire de naissance aux 
membres de la Sécurité Familiale dont 
les noms suivent: 

M. Ilias Dion, Donnelly 

M. Edouard Goudreau, Beaumont. 
M. Roméo B. Lamothe, Bonnyville. 
M. l'abbé Albert M. Noel, St-Vincent, 
M. Louis Ouellet, Tangente. 

M. Roger Théroux, Lafond. 

M. Roger Beaudoin, Guy. 

M. Gérard Bussière, St-Paul. 

M. Henri Johnson, Guy. 

Son Exc. Mgr Philippe Lussier, 

St-Paul 
M. Lucien Martel, St-Isidore. 

M. Gérard Riopel, Picardville. 
Soeur Marie-Jeanne de Jésus, f.d.i. 

Lac-la-Biche. 

Soeur Marie Pierre-Thomas, f.d.i., 

Lac-la-Biche. 

Soeur Marie Thérèse-Marguerite, £.d.j. 

Edmonton. 

M. Georges Joly, St-Edouard. 

M. Benoit Lefcbvre, Cold Lake. 

M. Raymond Sabourin, Morinville. 

M. Alphonse Martel, Guy. 

M. Raymond Tremblay, Lafond. 

M. René Dubeau, Ste-Lina. 

M. Gérard Gaudreault, Falher. 

Soeur Rose de l’Enfant-Jésus, s.g.0., 
Spirit River. 


"Ty a aux moins deux réclamations majeures que les 
Canadiens français attendent de la Confédération: d'a- 
bord, qu'ils jouissent exactement du même statut que les 
Canadiens anglais, ce qui veut dire, pour l'immédiat, que 
le français soit langue courante dans l'administration fé- 
dérale et où sont les minorités françaises en dehors du 
Québec; puis une décentralisation du pouvoir central en 
matière de ressources, de pouvoir, de décisions généra- 


les.“ 


Honorable Jean Lesage, premier ministre du Québec, 


Le premier ministre du Canada et le président des Etats-Unis regardent l’avenir le sourire aux lèvres. 
Ils viennent de se rencontrer à Great Falls, Montana, puis, ils survolent la rivière Columbia, et signe- 


ront le traité par lequel le Canada s'engage 


ments de cette rivière. 


à vendre l'électricité produite par les futurs harnache- 


Page 2 


LA SURVIVANCE 


Mercredi le 30 septembre ] 


961 
ne 
RS 


LE DEVOIR exprime sa position 


dans la crise actuelle du Canada 


Dans la crise actuelle du Canada, quelle 
est la position fondamentale du Devoir? 


Cette question nous a été posée par de 
nombreux lecteurs au cours des mois d’été. Elle 
devient encore plus actuelle, à la suite d’événe- 
ments récents auxquels peu de citoyens restent 
indifférents: conférence de l’'ICAP, réunion 
des conservateurs à Fredericton, intervention 
de M. René Levesque, etc. 


Il est impossible de répondre en quelques 
lignes, de manière définitive, à une question 
aussi complexe. Le moment est néanmoins ve- 
nu de procéder à certaines elarifications. 


Il y a, pour un Canadien français, deux 
manières d'aborder le problème canadien. 


L'une consiste à identifier le Canada fran- 
çais avec le Québec et à examiner tous les 
problèmes en fonction des intérêts du Québec. 
A l’intérieur de cette hypothèse, l'intérêt du 
Québec est premier et suprême. Il faut le pour- 
suivre et le défendre en mettant au second plan 
toute autre considération: c’est la thèse du 
“par lui-même et pour lui-même”, chère à M. 
Lévesque. 


Dans cette perspective, la dimension cana- 
dienne apparaît comme un pis-aller. Elle est 
une rupture de l’ordre homogène qui existerait 
si le Québec était seul et complètement maïtre 
de sa destinée: elle est done un poids dont il 
faut tendre à se libérer. Certains sont prêts à 
accepter encore la réalité canadienne, pourvu 
que cette réalité ne gêne en rien le progrès du 
Québec et qu’elle serve ses intérêts. D’autres 
ont déjà conelu que la réalité canadienne est 
nuisible au Québec, qu'il faut mettre fin le 
plus tôt possible à une expérience qui, de toute 
manière, n'a jamais été loyalement mise à 
l'épreuve. 


Entre ces deux opinions, il existe une 
différence de degré, non de nature. Les deux 
opinions acceptent sans discussion l'idéal de 
primauté du Québec. Elles se séparent au cha- 
pitre des moyens et de la stratégie. À la longue 
ces deux opinions sont destinées à se rejoim- 
dre. 


La seconde manière consiste à envisager 
le problème des Canadiens français à l’échelle 
de tout le pays, c’est-à-dire à partir de l’hypo- 
thèse canadienne. 


À l'intérieur de cette hypothèse, il y a 
place pour une admission loyale des difficultés 
qu'on éprouvées les Canadiens français à l’in- 
térieur de la Confédération. Il y a également 
place pour une reconnaissance explicite de la 
position spéciale que le Québec — en tant 
qu’expression politique principale du fait fran- 
gaïs au Canada — doit occuper dans le cadre 
politique canadien. 


Mais la perspective demeure canadienne. 
On accepte le Canada, non comme un pis-aller 
dont on voudrait se libérer, mais comme une 
réalité politique valable qu’on veut améliorer. 
Cette manière de voir n'est pas unitariste, mais 
fédéraliste. Pour elle, le régime fédéral est ce- 
lui qui convient le mieux à nos conditions gé- 
ographiques, historiques, économiques et poli- 
tiques. Sans vouloir faire survivre ce régime 
à tout prix, elle refuse les interprétations 
défaitistes et globales que certains proposent 
de l’histoire du dernier siècle. 


Cette façon de voir tient aussi compte de 
l'évolution qui s’est produite depuis un quart 
de siècle dans l’opinion anglo-canadienne. Ceux 
qui adhèrent à cette hypothèse croient qu'il 
est possible et souhaïtable de réformer notre 
fédéralisme de manière qu'il devienne efficace 
et acceptable pour les Canadiens des deux 
langues. Ïls envisagent cette réforme comme 
devant être le fruit de conversations et d’ac- 
cords loyaux entre les deux groupes. Ils veu- 
lent atteindre l’objectif par le cheminement 
du dialogue plutôt que par la méthode des 
ultimatums. Mais ils reconnaissent, au départ, 
que le cadre politique canadien est celui à 
l’intérieur duquel ils cherchent une solution, 


Ïl est impossible, à moins de vouloir jouer 
au plus fin, de prétendre s'inspirer en même 
temps des deux hypothèses. Un journal doit 
choisir l’une des deux et la défendre avec 
courage et clarté. Il doit le faire avec le ma- 
ximum de loyauté et d'ouverture. Il doit donner 
à tous les points de vue une chance raisonna- 
ble de s'exprimer dans ses pages d’informa- 
tion. Mais il trahirait sa mission en évitant de 
choisir. 

Nous choississons l'hypothèse canadienne 
pour trois raisons principales. 


La première raison tient à la tradition 
même du Devoir. Le Journal, sous ses trois 
premiers directeurs, fut un grand journal ca- 
nadien. Henri Bourassa ne voulut jamais limi- 
ter ses horizons à la province de Québec. … 
considérait que le Canada tout entier était 
sa patrie, qu’il devait être partout chez lui 
dans ce pays. Georges Pelletier attachait aussi 
une grande importance aux réalités canadien- 
nes. Îl aimait aborder les questions les plus 
uomplexes, par exemple, celle des transports, 
avec une objectivité et une rigueur qui lui eus- 
sent interdit de les enfermer dans un cercle 
étroit. Le troisième directeur, Gérard Filion, 
était d’origine rurale, mais il avait appris de 
bonne heure, à l’école de l’Union catholique des 
cultivateurs, la nécessité de la coopération avec 
le reste du pays. Il fut souvent sévère à l’en- 
droit des centralisateurs d'Ottawa, mais ja- 


mais négatif ou fermé à l’égard du Canada 
lui-même, 


LA SURVIVANCE 


Hebdomadaire publié tous les mercredis à 
10010 - 109ème rue, Edmonton, Alberta. 


Tél: Direction: GA 2-0388; Imprimerie: GA 2-4702 


. Journal ae en politique et 
entièrement consacré 


Directeur: R.P. Jean Patoine, o.mii. 
Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, o.mii. 


PRIX DE L'ABONNEMENT 
$3.50 par an ou 82.00 pour 6 mois:. 
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d’Alberta et de Colombie, 


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Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant. 


MERCREDI LE 30 SEPTEMBRE 1964 


la cause religieuse et nationale. 


Une deuxième raison est d'ordre économi- 
que. 1 suffit de jeter un coup d'oeil sur la 
carte de ce pays pour constater que Québec et 
le Canada ont partie liés à bien des égards. 
Le Québec, dans l'immédiat, a besoin .de rap- 
ports étroits avec le reste du pays, sinon, ïl 
deviendra un satellite encore plus complet des 
Etats-Unis ou encore le jouet d’autres puis- 
sances qui seront attirées par ses ressources. 
Notre économie présente deux caractéristi- 
ques importantes. Elle a besoin de débouchés 
extérieurs pour l'écoulement de $es produits. 
EN à besoin de capitaux de l’extérieur pour le 
développement de ses ressources. Pourquoi 
dirions-nous non au Canada aujourd'hui, si 
ce ne devait être que pour dire oui à d’autre 
demain? On ne renie pas son histoire pour le 
simple plaisir de changer hypothétiquement 
de partenaire. 


Nos motifs les plus importants sont d’or- 
dre politique. À condition que le Québec jouisse 
de toute l’autonomie dont il a besoin pour dé- 
velopper sa vie propre et ses institutions, nous 
croyons que le maintien du lien canadien offre 
des avantages précieux. Le premier de ces 
avantages est sûrement la possibilité de main- 
tenir et de développer la vie française dans le 
reste du pays. Le Devoir a toujours maintenu 
une attitude de solidarité envers les minorités 
françaises du reste dun Canada. Quoi qu'on ait 
pu dire à ce sujct depuis quelque temps, la 
direction actuelle du Devoir soutient que nous 
devons continuer à épauler nos compatriotes 
des autres provinces. Nous refusons de nous 
rallier aux prophètes de malheur qui affirment 
sans avoir jamais pratiqué un commerce ässi- 
du avec ces groupes, que les minorités fran- 
caises des autres provinces sont vouées à l’ex- 
tinction. 


Le second avantage est moins immédiat, 
mais non moins évident. Le Canada nous offre 
la chance de construire un type nouveau de 
société politique, c’est-à-dire une société dont 
les cadres politiques soient propices au dévelop- 
pement de cultures différentes, sans être rigi- 
dement ni exclusivement conditionnés par une 
seule. Nous sommes convaineu que ce type de 
société peut se révéler plus propice à la cul- 
ture des libertés fondamentales, à la longue, 
que les sociétés calquées de trop près sur les 
seules réalités d'une culture particulière. In 
affirmant cette conviction, nous sommes cons- 
vient d’énoncer un idéal qui est loin d’avoir 
été atteint dans la réalité canadienne. Mais 
les difficultés et les échecs du passé ne sont 
pas encore assez décisifs pour justifier un 
abandon pur et simple de l’idéal qui a présidé 
à la naïssance de la Confédération. 


.. Une société politique durable ne se bâtit 
ni sur des impulsions, ni sur de vagues désirs, 
mais sur des idées rationnelles, sur une certaine 
conception de l’homme et de la vie en société, 
Sur une évaluation objective de la réalité. Rien 
ne prouve que des hommes se nourrissant à des 


- cultures différentes soient incapables de s’en- 


tendre sur une certaine conception de la vie 
politique. L’entente est sûrement plus difficile 
lorsque plusieurs cultures sont appelées à co- 
habiter, maïs elle n’est pas pour cela pure- 
ment et simplement impossible, 


| Cela étant dit, nous tenons à ajouter trois 
précisions. 


Nous avons bien dit “hypothèse canadien- 
ne”. Nous n'avons pas parlé de dogme. Il est 
possible que nous nous trompions. Si tel est le 
cas, les faits nous l’indiqueront en temps et 
lieu. Placés devant l'évidence, nous n’aurions 
pas la prétention d'empêcher l’histoire de se 
faire, Mais en attendant, la logique de l’action 
nous oblige à combattre franchement et ferme- 
ment pour le succès de notre hypothèse. 


En choisissant l'hypothèse canadienne, 
nous n’optons aucunement pour l’immobilisme. 
Si cette hypothèse doit se réaliser, il faudra 
apporter des modifications substantielles à la 
constitution de notre pays et au fonctionne- 
ment de nos institutions politiques. I1 faudra 
repenser notre fédéralisme, l’ajuster en pro- 
fondeur. Il faudra prévenir les erreurs du pas- 
sé, Corriger les injustices d’hier, prévoir de 
nouveaux modes de travail qui réaliseront 
intégralement l'égalité des cultures. 

Enfin, notre option ne nous empêchera 
aucumement d'aborder en Québécois les pro- 
blèmes du Québec. Dans l’ordre de juridiction 
où il est et doit demeurer, et même dans cer- 
tains cas devenir, souverain, le Québec a droit 
à notre allégeance. I1 l’aura sans restriction. 
Dans la discussion des problèmes d'éducation, 


de sécurité sociale, de développement de nos . 


ressources et de notre économies, nous n’agi- 
rons pas à la manière de “Canadians at large” 
qui voudraient résoudre nos problème à par- 
tir de normes empruntées ailleurs plutôt que 
d’un examen réaliste de notre situation et de 
nos ressources. Nous penserons, et parlerons 
en Québécois, sans orgueil déplacé mais sans 
fausse humilité. 

Ces positions nous semblent les plus con- 
formes au bien véritable du Canada français. 
Nous accepterons volontiers qu’elles soient 
critiquées et mises en doute. Nous écouterons 


avec respect les objections de nos interlocu- 
teurs. 


.. Maïs, nos positions étant clairement dé- 
finies, chacun saura avec exactitude ce qu’il 


peut attendre du Devoir et ce qu’il ne saurait 
en exiger, 


‘Claude Ryan 


La Bible vous parle 


Avant la ruine, le coeur de l’homme 
s'élève, mais l'humilité précède la gloire. 
(Prov 18, 12) 


# * + 


L’habileté pour un homme, c’est d’être 
longanime, sa fierté c’est de passer sur 
une offense. (Prov 19, 11) 


(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE 
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.) 


Dans les coulisses de l'écran 


Réponse intéressante à une question que 
vous êtes souvent posée: Gomment esi 


fabriqué un film? 


par Robert Bastien 


(suite de la semaine dernière) 

Monsieur André Préfontaine, vice- 
président actuel de l’entreprise, en est 
le fondateur. C'est en 1950, à l’aide 
d’un modeste capital et d’un matériel 
de fortune qu’il débuta dans un im- 
meuble de la rue des Carrières. L’an- 
née suivante il déménagea dans l’édi- 
fice Marconi de la Côte-des-Neiges. 

L’avènement de la télévision lui 
procura son premier client d’impor- 
tance: Radio-Canada, 

Le 15 juin 1963, la firme s’installait 
dans les locaux modernes qu’elle oc- 
cupe actuellement, rue Bates à Ville 
Mont-Royal. 

Nous avons pu juger de l'importance 
de cette maison dont l'équipement très 
moderne est évalué à plus d’un quart 
de million. 

Monsieur Préfontaine a eu l’amabi- 
lité de nous piloter et de nous éclairer 
un peu sur les travaux qui, pour la 
plupart, s'effectuent en chambre noire. 
Quelques notions de base 

Pour mieux en comprendre le pro- 
cessus, nous dit notre cicérone, il est 


LA . «1. \ 
nécessaire d’être familier avec le ma- 


tériel que nous traitons: la pellicule. 
Celle-ci est le support de l’image. 


Autrefois elle était faite de celluloid, 


matériel très inflammable. De nos 
jours elle est fabriquée avec des pro- 
duits ininflammables. Elle affecte Ja 
forme d’un ruban souple large de 35 
mm. muni de perforations de chaque 
côté qui permettent son entraînement. 
L'image elle-même mesure 20.95 mm. 
x 15.25 mm. et le reste de la largeur 
est occupé par la piste sonore et les 
perforations. 

La lavande est une pellicule spéciale 
sur laquelle on tire la première pelli- 
cule positive provenant du négatif de 
prise-de-vue. De cette copie origine- 
ront les copies négatives qui serviront 
à tirer les copies positives pour l’ex- 
ploitation. 

Développement et tirage 

Le traitement de la pellicule exige 
un équipement assez compliqué; ma- 
chine développer, étalonneuse, ti- 
reuse, etc. 

La pellicule passe d’abord dans un 
premier bain dit de développement, 
puis elle est lavée, fixée, lavée à nou- 
veau et enfin séchée. 

Ce travail préliminaire est effectué 
par la machine à développer Debrie 
qui peut traiter mille mètres de film 
à l'heure, $ 

Des images du négatif ainsi obtenues 
sont reportées à l’aide de la tireuse 
sur une pellicule vierge. C'est ce qu’on 
nomme Je tirage. Cette nouvelle bande 
est soumise aux mêmes opérations né- 
cessitées pour le développement initial, 
On obtient ainsi une copie positive. 

Pour le son qui est enrégistré sur 
une pellicule différente de celle de 
l'image on procède aux mêmes opéra- 
tions de développement, La copie po- 
sitive obtenue en dernier lieu sera 
réunie à celle de l’image. 

L’étalonnage : 

Avant d'effectuer le tirage de la 
copie lavande, un technicien spéciali- 
sé, l'étalonneur, procède à l’étalonnage 
du négatif. C’est à létalonnage qu'il 
incombe de déterminer la lumière 
adéquate. En effet les différentes par- 
ties du négatif ont été tournées avec 
des intensités lumineuses parfois très 


a ——_— 


—I est impossible que ceux qui 
aiment de tout leur coeur méconnais- 
sent l'Eglise, tant elle est évidente. 


Pascal 
+ - + 
—Nous devons nous passionner pour 
la sainte Eglise. (Sainte Catherine de 


Sienne, lettre à la Reine-Mère de 
Hongrie). 


EN VENTE CHEZ 


jl 


Gad (Claude Gadoud) 


variables. Certaines parties devront 
être renforcées ou affaibles de façon 


‘à obtenir des copies parfaitement ho- 


mogènes. 
Films en couleurs 

Le développement des pellicules en 
couleurs s'effectue suivant les mêmes 
processus mais comport un plus grand 
nombre d'opérations. Ce travail exige 
deux développeurs, deux fixateurs, un 
stabilisateur et des lavages intermé- 
diaires. 
Préparation des bains 

Le développement d’un film exige 
évidemment des bains révélateurs. C’est 
Je chimiste qui en a la charge. Ces 
bains doivent garder une température 


régulière et leur puissance de travail. 
Le temps de développement d'une pel- 
licule est calculé selon “éclairage des 
scènes prises à l'extérieur ou à l'inté- 
rieur, Les éclairages obtenus en studio 
x l'aide. des spots et ceux étudiés à 
l'extérieur à l’aide de la lumière so 
Jaire devront être traités selon des 
bains proportionnels à leurs puissances. 
Opérations connexes | 
Pour être plus complet, il faudrait 
faire mention des travaux effectués 
par la machine à nettoyer la pellicule, 
par l'appareil à dérayer, par le réduc- 
teur qui permet de reproduire par 
projection optique des images et du 
son de films de 35 mm. sur des pelli- 
cule de 16. 
L'avenir du cinéma canadien 


Nous avons pu constater que des 
investissements considérables qui fri- 
sent le désintéressement avaient été 
consentis par des particuliers pour per- 
mettre l'existence d’une industrie dont 
il faut l'avouer, on ne parle guère ou 
si peu chez nous. 

Pourtant, dans les ouvrages consultés 
pour traiter du sujet nous avons re- 
levé que l'industrie du cinéma est de 


première importance même dans de 
pays comme le Danemark et la Nonë. 
ge qui comptent une population bien 
plus faible que Ja nôtre. Pour ces pa 

et d’autres elle est une source de He 
nus importante et constitue 
ves d'emplois très appréci 
main-d'oeuvre technique 


une réser. 
able pour h 
et artistique. 

Pourquoi n'en est-il pas Je même 
chez nous? Nous disposons de l'équipe. 
ment, de la main-d'oeuvre, des artistes 
de cadres naturels, de tout ce qu'il faut 
pour assurer la production de films 
capables de concurrencer les Oeuvres 
étrangères. 

Que manque-t-il? — Le le 
support officiel qui garantirait nos Fe 
ducteurs, la protection des lois. C'est 
un sujet sur lequel on pourrait épilo. 
guer longuement mais qui n'entre pas 
dans le cadre de cette article, 

En l'effleurant nous voulons sim. 
plement conclure que l'industrie du 
cinéma québecois et canadien pour 
rait se classer elle aussi parmi js 
premières du pays et ouvrir à nos jeu. 
nes une foule de carrières dans les do. 
maines les plus divers. 


(La Revue Technique} 


— LISEZ LA BIBL 


LE 


désobéir à cette loi. 


LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIBLE — LISEZ LA BIB 


Campagne des charités 
d'Edmonton 


C'est lundi que s’ouvrait officielle- 
ment la campagne annuelle des cha- 
rités d'Edmonton, “Edmonton”s Uni- 
ted Fund”. On sait que cette campagne 
cherche à satisfaire les besoins de 46 
agences diverses de bien-être, plusieurs 
de ces organisations sont catholiques. 
Le montant global envisagé pour la 
présente campagne est de $1,199,852. 


Soyons fiers 
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La loi qui défend de manger du porc 
vaut-elle encore pour nous? 


(Mme Bertrand P., Sainte-Foy, Qué.) 


? Bon appétit ! 
® 


La Loi de Moïse (Lévitique 11, 7 et 
Deutéronome 14, 8) défendait de man- 
ger la viande de porc. Le Deuxième Li- 
Vre des Maccabées (7, 1-42) nous fait 
voir le martyre atroce de sept frères 
et leur mère qui préfèrent tous les tour- 
ments et même la mort plutôt que de 


Ecrivez-nous, 


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Les Apôtres ont abrogé cette défen- 
se de l'ancienne Loi. Les chrétiens 
n'ont pas à en tenir compte: nous 
avons d'autres ‘“’signes’* pour manifes- 
ter à Dieu notre amour. 


Vous avez des questions à 


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poser ? 


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' 


| 


Mercredi le 80 septembre 1964 


vu 


VULIUIAELITTEE 


CTTELELLLELLLEL LUCE E TEL CE EEE EL 
(Suite de la semaine dernière) 
16 

D'Andrée à Fernand. 


“Mon vieux, 

Je voudrais que tu voies le juge 
d'instruction! Un petit bonhomme tout 
rond qui fume comme un crapaud et 
qui répète à tout bout de champ: Pré- 
cisez… précisez! 

Tu es certainement au courant de 
tout par les journaux et par ma derniè- 
re lettre. Je n'attends pas ta réponse, 
je suis si excitée! 

J'ai été interrogée deux fois: par le 
capitaine de gendarmerie d’abord, puis 
par de juge. Le procureur écoutait en 
se limant un ongle, J'étais très ennuvyée, 
javais peur qu'on ne me fasse prêter 
serment. Mais ils ne l'ont pas fait; alors 
tout allait bien, jai repris. mon a- 
plomb. Le capitaine s’est, d’ailleurs, 
contenté d'écouter ma déposition com- 
me on dit; quant à l’autre, il était em- 
poisonnant. Je regrettais presque d’a- 
voir quinze ans! Car avant quinze ans 
on ne dépose pas, tu sais! 

Enfin, tout cela est passé. Ces mes- 
sieurs ont disparu. Il n’y à plus que 
l'adjudant de gendarmerie qui revient 
quelquefois: il est chargé de poursui- 
vre les recherches. Il a une bonne tête 
sympathique. 

Les reporters ont disparu très vite, 
un meurtre si simple ne les intéressait 
guère! Les photographes n'étaient pas 
très satisfaits. Le pauvre Simon avait 
Jair d’un brave homme en train de 


apparence, au château: un calme lu- 
gubre. Dire que le mois dernier je 
trouvais l'atmosphère de “la Bergerie” 
des plus tristes! Je ne savais pas en- 
core ce qu'elle pouvait donner en 
temps de crimel 

Mon clochard, c’est-à-dire Panade, 
est ici à demeure. Les gens du village 

‘ voulaient lécharper en le prenant 
pour l’assassin, vu qu’il n’était pas du 
pays. Alors j'ai demandé à Mario qui 
a demandé à sa tante, qui a demandé 
à son frère si l’on ne pourrait pas lui 
offrir un coin du château. Il couche 
dans un petit réduit derrière le garage. 
Il dit qu’il est très bien. 

Mario m'a dit: 

—Je n'aime guère ton mendiant. 

On se tutoie maintenant, c’est plus 
facile. Je lui ai répondu: 

—Et la charité chrétienne alors? Tu 
n'es pas forcé de l'aimer pourvu que 
tu fasses semblant. 

Alors il fait semblant, Mais ça ne 
lui est pas difficile, ils ne se rencon- 
trent jamais. 

L'adjudant, que Mile Clara appelle 
le brigadier, est très correct avec mon 
clochard, Charles m'a dit que le capi- 
taine de gendarmerie le connaissait. 
Panade a de belles relations! 

Nous voilà donc avec trois crimes 
mystérieux sur les bras. Je ne sais plus 
si je t'ai parlé des deux premiers? Tant 
pis! je te mettrai au courant de vive 
voix quand tu reviendras. 

Les deux premiers meurtres sont les 
plus agréables vu qu’il n'y à que nous 
qui les soupçonnions. Donc pas de 
gendarmes, pas de juge, pas de gref- 
fier et pas d'empreintes digitales: tout 


| 
| 
dormir 
Maintenant, le calme est revenu, en 


L'enquête mène à l'impasse 


DE HATI SKOL 


SANTE 


LLTCECOCEEEECTETEET EEE TETE 
cst simplifié, Le troisième a eu un a- 
vantage, c'est de nous fixer 
tivement sur l’identité de } 
il n’y à plus de doute, 
nous. Personne ne pouvait entrer de 
l'extérieur, portes et fenêtres se trou- 
vant Fériees Alors qui? Pas les fem- 
mes de chambre, je ne les ai pas quit- 
tées de la soirée ou, du moins, pas as- 
sez longtemps pour qu'elles puissent 
grimper deux étages, poignarder un 
homme cet redescendre. Elles ont tou- 
tes des rhumatismes. Le neveu de la 
Cuisinière n’en a pas encore, mais il 
cst boiteux de naissance. C’est une 
chance pour lui. 

Moi je sais que je ne suis pas l’as- 
sassin, 

Charles sait qu'il n’est pas l'assassin. 

Et tout le monde sait qu’il n’est pas 
l'assassin, sauf celui qui est l'assassin 
st qui sait qu'il est l'assassin, Comme 
tu le vois, c’est aussi clair qu'un pro- 
bième d’algèbre. Le malheur c’est que 
l'algèbre n’est pas mon fort, 


Nous tenons Maintenant nos réunions 
Plénières dans Ja cuisine; c’est la pièce 
la plus agréable de la maison: une gran- 
de et belle cuisine propre et brillante 
de cuivres et de vieilles faïences. Il 
serait d’ailleurs difficile d'introduire 
Panade au salon. Nous nous réunissons 
donc fréquemment là tous les trois: 
mon pauvre, Charles Augillet et moi. 
Entre nous je crois qu'ils se passeraient 
bien de ma petite personne; mais je 
fais la sourde oreille à leurs insinua- 
tions et je reste fidèle au poste. Un 
détective ne doit pas être trop sus- 
ceptible. 


approxima- 
assassin. Car 
c'est l’un de 


J'ai une idée qui ne me paraît pas 
si bête. Naturellement Charles a éclaté 
de rire quand j'en ai parlé, malgré la 
gravité des circonstances. Quant à Pa- 
nade, il rit plus discrètement, Dieu 
merci, à cause de sa barbe. 


Tu te rappelles — dans le cas où je 
te l'aurais raconté — comment nous 
sommes tous montés à la queue leu leu 
pour découvrir le crime: l’adjudant a 
entrouvert la porte, il a aperçu Simon 
couché, un manche de poignard sor- 
tant de sa poitrine — qu’il dit! — et 
il s'est retourné pour nous ordonner 
de redescendre en vitesse. Nous avons 
obtempéré et cet Eric entre seul dans 
la chambre du crime. Quoi de plus fa- 
cile pour lui, à ce moment-là, d’assas- 
siner l’assassiné? Il l'était déjà me di- 
ras-tu, mais qui le prouve? Rien ni 
personne. Seul l’adjudant l’affirme. Or, 
s'il est le criminel, il a de bonnes rai- 
sons pour mentir. 


Pourquoi laurait-il fait? D'abord, 
parce que, comme je te J'ai dit plus 
haut, il a une tête qui me plaît. Les 
assassins sont généralement sympathi- 
ques, du moins dans les films policiers. 
Ensuite, il pouvait avoir une raison per- 
sonnelle; peut-être qu'ils aimaient Ja 
même femme? ou que l'adjudant é- 
tait un enfant abandonné par Simon... 
ou que Simon avait jadis tué le père de 
l'adjudant. ou tout simplement qu’ils 
n'avaient jamais pu se sentir et qu’un 
beau jour le gendarme se soit dit: “J'en 
ai assez de voir cette figure de croque- 
mort dans les limites de ma circons- 
cription. Virginie, où astu rangé le 
poignard de tranchée que je t'ai offert 


Le zèle missionnaire 


LA SURVIVANCE 


dans les pays catholiques 


Intention Pontificale Missionnaire 


L'exhortation an zèle missionnaire 
est-elle aujourd’hui d'actualité? Ne se- 
rait-i] pas vrai qu'une fois la Hicrar- 
chie établie dans presque tous les 
anciens pays de mission, l'ère des 
missions est déjà passée dans l'histoi- 
te et que la lignée des missionnaires fi- 
gure dans les galeries de portraits où 
elle voisine avec les explorateurs ct Jes 
colonisateurs des pays inconnus? 


Par ailleurs n’avons-nous pas dans 
l'Occident chrétien des masses en- 
tières d'hommes qui viennent sans dou- 
te de réussir la conquête d’une tech- 
nique étonnante, mais qui en réalité 
ont été elles-mêmes conquises par un 
matéria]isme néo- paien? N'y at-il pas 
des classes sociales entières perdues 
pour Jésus-Christ et qu’il faut recon- 
quérir pour lui et pour d’Eglise? Pour- 
quoi done aller au loin, alors que nous 
avons des missions à nos portes? 


De telles idées ont bien affaibli 
l'esprit missionnaire dans les pays ca- 
tholiques. Tout se passe comme si l’heu- 
re du repli avait sonné dans les quartiers 
d'hiver, Bien sûr, on prétend couvrir 
la retraite du motif éloquent d’un tra- 
vail plus profond: “Nous avons suf- 
fisamment travaillé en extension, ap- 
pliquons-nous maintenant à la péné- 
tration! Dans le calme et sans nous 
presser, christianisons nos baptisés”. 
Serait-ce l'heure d’un travail en Pro- 
fondeur (d’ailleurs nécessaire ou plu- 
tôt, ..., l'heure de la fatigue? 


Les faits semblent indiquer que 
ces tendances et les transformations 
que viennent de connaître les anciens 
es ==; 
comme souvenir de guerre?” 

Quand j'eus convenablement déve- 
loppé mon idée et que Charles eut fini 
de rire, il resta un moment pensif. 

—S'il ne s'agissait pas d'Eric, a-t-il 
dit, l'idée pourrait se défendre, elle 
expliquerait son arrivée intempestive 
et ce soi-disant coup de téléphone qu’il 
a reçu mais que personne n’a donné. 

Panade a pris un petit air goguenard 
et je me suis levée pour surveiller de 
plus près le pot-au-feu qui bouillait. 

—Si Eric n’a pas encore découvert 
l'auteur du coup de fil, fit mon clo- 
chard sournoisement, il a du moins dé- 
couvert le téléphone. 


—Au salon? Il est visible. 
—.dans un petit coin de l'office. 
—C'est un téléphone intérieur. 


—H y a également un téléphone ex- 
térieur, n'est-ce pas, Ursule? 

Ursule qui rentrait avec une provi- 
sion de haricots à écosser a répondu 
de son ton rébarbatif: 


—Bien sûr, mais il ne sert qu’aux do- 
mestiques et il n’a rien à faire avec 
cette histoire. 

—Ainsi, vous n’en avez pas parlé au 
capitaine? a demandé Charles, 

——1] n'avait qu’à le trouver tout seul, 
V'adjudant l’a bien trouvé. 


Pendant cette conversation, je met- 
tais du sel dans le bouillon pour me 
donner une contenance. C’est te dire 
que le soir nous avons dû nous conten- 
ter de conserves et d'oeufs sur le plat, 


(à suivre) 


St-Albert 
St-Edouard 
St-Isidore 
St-Paul 
Thérien 
Végreville 
 Vimy 


Beaumont _ 
Bonnyville _— 
Donnelly _— 
Edmonton _ 


Girouxville _ 
Holyoke _ 
Jasper _ 
ras Côté _ 
LaCorey _ 
Lafond _ 


Legal _ 
Mrie-Reine _ 
Nampa _ 


Picardville _ 


réclamations 
réclamations 
réclamations 
réclamations 
réclamations 
réclamation 
réclamation 
réclamation 
réclamation 
réclamation 
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réclamations 
réclamation 
réclamation 


A 


46 réclamations 


de l'ACFA 


M. Eugène Trottier, propagandiste, 


Tél. : 422-2786 
[A ———————— 109 rue, Edmonton 


$29,300"° 


Voilà ce que l'A.C.F.A., 
par son Service de Sécurité familiale, 
a procuré aux familles éprouvées de ses membres 


$2,480.00 
2,170.00 
1 755. 00 
3,795.00 
2,435.00 
500.00 
500.00 
500.00 
500.00 
810.00 
500.00 
500.00 
1,935.00 
1,035.00 
1,895.00 
2, 205.00 
125.00 
3,935.00 
1,100.00 
‘500.00 
125.00 


29,300.00 


Pour tout renseignement au sujet du 
‘Service de Sécurité familiale” 


pays de mission n’ont pas fini d’avoir 
leur importance. Il est bien plus fa- 
cile aujourd’hui d'obtenir de l’aide 
pour une ocuvre sociale que pour une 
tâche strictement missionnaire ct Yon 
est plus disposé à faire profiter ces 
pays de techniciens que de mission- 
naires. Ïl est plus facile de trouver 
de Y'aide pour mettre en marche une 
école technique que pour construire 
une église ou réparer un séminaire. 
Il semble que l'on s'intéresse davan- 
tage à civiliser qu'à évangiliser et que 
l'on est plus prêt à aider matérielle- 
ment les pays en voie de développe- 
ment qu'à construire l'Eglise. L'au- 
nône missionnaire elle-même qui, pour 
mériter son titre, devrait être exempte 
de tout particularisme et se présenter 
comme véritablement cecclésiale ct u- 
niverselle, se dirige directement selon 
des initiatives et des choix privés, au 
lieu d'être redistribuée par les organis- 
mes romains institués pour cet office. 
Tout cela ne nous persuade-t-i] pas 
d'une attiédissement de l’enthousisme 
pour Jes missions? 


On ne peut prendre prétexte du fait 
que Je monde entier est terre de mis- 
sion pour oublier l'obligation fon- 
damentale de l'Eglise de s'étendre 
dans toutes les parties du monde où 
elle n’est pas encore connue. Ce serait 
une crreur de croire que le récent 
établissement de la Hiérarchie dans un 
pays ne rend plus nécessaire lJ’assis- 
tance missionnaire tant en hommes qu’- 
en toute autre catégorie de ressources. 


Penser qu’il ne faut s'intéresser aux 
missions qu'après avoir satisfait d’abord 
aux nécessités spirituelles de son pro- 
pre pays, équivaut à ne pas croire 
qu’une vieille chrétienté ne s’enrichit 
pas elle-même en donnant aux autres 
et à contester que la mission confiée 
par Jésus-Christ à son Eglise d'aller 
par le monde entier et de baptiser au 
nom du Père, du Fils et du Saint-Es- 
prit s'adresse à tous ct en n'importe 
quelle phase de développement du 
christianisme. 


IL MANQUE QUELQUE CHOSE 


ve 
> 
/ 
’ 
# 
, 


A l'intérieur de l'Eglise catholique 
Et finalement notre dialogue s’offre 
aux Fils de la Maison de Dieu, l'Eglise 
une, sainte, catholique et apostolique, 
dont l’église de Rome est “la mère et 
la tête”. Comme nous voudrions le 
goûter en plénitude de foi, de charité, 
d’ocuvres, ce dialogue de famille! 
Combien nous le voudrions intense et 
familier! Combien sensible à toutes 
les vérités, à toutes les vertus, à toutes 
les réalités de notre patrimoine doc- 
trinal et spirituell Combien sincère et 
ému dans son authentique spiritualité! 
Combien prompt à accueillir les voix 
multiples du monde contemporain! 
Combien capable de rendre les catho- 
liques des hommes vraiment bons, des 
hommes sages, des hommes libres, des 
hommes pleins de sérénité et de force! 


Ce désir de äonner aux rapports 
intérieurs de J'Eglise la marque d’un 
dialogue entre les membres d’une com- 
munauté dont Ja charité est le principe 
constitutif, ne supprime pas l'exercice 
de la vertu d’obéissance là où l‘exer- 
cice de la fonction propre de l'autorité 
d’une part, de Ja soumission de l’autre, 
est réclamé soit par l’ordre convena- 
ble à toute société bien organisée, 
soit surtout par la constitution hiérar- 
chique de l'Eglise. L'autorité de l'Eglise 
est instituée par le Christ, bien plus, 
elle le représente, elle est le véhicule 
autorisé de sa parole, elle est la traduc- 
tion de sa charité pastorale; si bien 
que l’obéissance part d’un motif de foi, 
devient école d’humilité évangélique, 
associe J’obéissant à Ja sagesse, à l’u- 
nité, à l'édification, à la charité qui 
soutiennent le corps ecclésiastique ct 
confère à qui l’impose et à qui s’y con- 
forme le mérite de limitation du 
Christ “qui s’est fait obéissant jusqu'à 


Oui, il va sans dire qu'il manque quelque 
chose dans un foyer sans enfant! Malgré tout 
l'amour que peuvent se témoigner l’homme et la 
femme, leurs relations ne peuvent êtres complètes 
s'ils n’ont jamais goûté le plaisir d’être parents ; 
s’ils n’ont jamais véeu les journées inoubliables 
de hauts faits en classe, de soirées-anniversaires, 
de. vacances familiales ou des heures heureuses 


passées au foyer. 


S'il se trouve dans votre foyer et votre coeur 
une place vide qui ne peut être remplie que par 
l'amour d’un enfant, si vous ne pouvez avoir d’en- 
fants vous-mêmes, et si malgré tout cela vous êtes 


department of 
public swelfare 


GOVERNMENT OF ALBERTA 
P.0. BOX 200, 
EDMONTON, ALBERTA. 


Page 8 


Paul VI nous parle 


L'Eglise veut dialoguer 


li mort” Phil. 2,8 
Autorité obéissance vécue 
dans ]a communion 

Par obGissance sous furme de dia- 
Jogue nous entendons l'exercice de 
l'autorité tout pénétré de la conscience 
d'être service et ministère de vérité et 
de charité; ct nous entendons l’obser- 
vation des normes canoniques ct Ja 
soumission respectueuse au gouverne- 
ment du supérieur légitime, double 
forme d’obéissance qui distingue les 
fils libres et aimants à leurs prompti- 
tude et à leur sérénité. L'esprit d’in- 
dépendance, de critique, de rébellion, 
s'accorde mal avec la charité qui ins- 
pire la solidarité, la concorde et Ja 
paix dans l'Eglise: il transforme facile- 
ment le dialogue en contestation. en 
dispute, en dissension; phénomène très 
fâcheux, encore qu'il naisse, hélàs si 
aisément et contre lequel la voix de 
l'Apôtre Paul nous prémunit: “qu'il 
n'y ait pas parmi vous de divisions” 

C'est dire que nous désirons ardem- 
ment que le dialogue inférieur au 
sein de da communauté ceclésiale ga- 
gne en ferveur, s'enrichisse de nou- 
veaux sujets, de nouveaux interlocu- 
teurs, si bien que croissent la vitalité 
et Ja sanctification du Corps mystique 
terrestre du Christ. Tout ce qui met 
en circulation les enseignements dont 
l'Eglise est dépositaire ct dispensatrire, 
nous Je désirons Nous avons déjà 
parler de Ja vie liturgique ct intérieure 
ct de la prédication; nous pourrions 
ajouter: l’école, Ja presse, l’apostolat 
social, les missions, l'exercice de la 
charité; autant de sujets que le Concile 
nous fera considérer. Et que tous 
ceux qui, sous ]a direction des autorités 
compétentes, participent au dialogue 
vitalisant de l'Eglise soient encoura- 
gés et bénis par nous, des prêtres d’une 
manière spéciale, les religieux, les très 
chers laics qui militent pour le Christ 
dans l’Action Catholique ct dans tant 
d’autres formes d'association et d’action 
Avec vous les Evêques 

C’est pour nous source de joie cet 
de réconfort d'observer qu’un tel di- 


heureux, vous vous devez à vous-même de 


Ecclesiam Suam (Vi) 


aloguc à Pintéricur de l'Eglise et pour 
l'extérieur le plus proche est déjà exis- 
tant: l'Eglise est vivante aujourd'hui 
plus que jamais! Mais à bien considé- 
rer Jes choses, il semble que tout reste 
encore à faire; le travail commence 
aujourd'hui ct ne finit jamais. Telle 
est la loi de notre pèlerinage sur la 
terre ct dans Je temps. Tel est le devoir 
ordinaire de notre ministère, Vénérés 
Frères; et aujourd’hui tout nous invite 
à le remplir de manière neuve, vigilen- 
te, intense. 

Quant à nous, tandis que nous vous 
en avertissons, nous aimons mettre no- 
tre confiance en votre collaboration 
ct nous vous offrons la nôtre; cette 
communion de buts et d'ocuvres, nous 
l'avons demandée et nous l'avons ma- 
nifestée à peine monté — avec le 
nom de l'Apôtre des gentils et, Dieu 
veuille, avec quelque chose de son es- 
prit — sur la chaire de l’Apôtre Pierre; 
et célébrant ainsi J’unité du Christ 
entre nous, nous vous envoyons avec 
cette première encyclique, dans le nom 
du Seigneur, notre fraternelle et pa- 
ternelle Bénédiction Apostolique, que 
nous tendons volontiers à toute l'Egli- 
se et à l'humanité entière. 

Du Vatican, le 6 août 1964, en ja 
fête de la Transfiguration de Notre- 
Seigneur Jésus-Christ, 

Paul VE Pape. 


records d’accidents 


Ottawa — Des records d'accidents 
mortels de la circulation, de blessures 
ct destructions seront probablement 
établis en 1964, a-t-on rapporté à l’as- 
sembléc annuelle du comité du Conseil 
général de la sécurité routière au Ca- 
nada. 

Le président général, John Atkin- 
son, gérant d’une compagnie d’assuran- 
ces de Toronto, a dit qu’il était étonné 
ct intéressé “dans la constatation que 
nous n'avons pas encore trouvé un 
moyen de réussir pleinement à pré- 
venir les accidents.” 


vous 


renseigner au sujet de l’adoption. 


Il existe de nombreux malentendus au sujet 
de l’adoption, et il est triste de constater que ces 
idées fausses peuvent parfois empêcher des pa- 
rents de poursuivre leurs plans d'adoption. Afin 
de réagir contre ces malentendus, le Ministère du 
Bien-Etre Public a préparé la brochure “The 
Chosen Child . .. and YOU”, dans laquelle l’on 
répond à vingt des questions les plus souvent po- 
sées. Demandez-en une copie aujourd’hui. Votre 
demande sera gardée secrète et ne vous obligera 


en rien. 


AE OU DS DUR ER M ER DONC DUR JEUN DU ON UNS VRE MX AR DORE DENON DO MEUN GOUOS NS GS OC D 


and YOU”. 


Er cm mit men ons ms 


Please send me, îin strict confidence and without obli- 
gation of any kind, a copy of “The Chosen Child .. 


“RE, | 


Page 4 


em qq mg mm mu mm a ra mm tt rte 


JOUSSARD 


Parents et maîtres 


MARIE-REINE 


Ca et À 


LA SURVIVANCE 


EE 


Mercredi le 30 septembre 1964 
TT 


SAINAT-ISIDORE 


Ketraïite paroissiale 
Du 20 au 26 septembre. nous 


Miles Lisette et Carmen Forget nous NV avons 
ns Pont : ; eu je bonheur d’avoir une retr: 
La première réunion de cette a850- ont quittés pour leurs études. Lisette Lie. bee de { ne pa. 
To ti Fa A « $ L' {* “4 à 
ciation, tenue Je 16 septembre, SESt ya à l'école ménagère de St-Boniface, De ee Cr, Père 
donné l'exécutif suivant: M. Camille ; Canne LU Stud £ sŒ Sr. Li prédics. 
: ER À tandis que Carmen poursuit ses études teur à l’âme toute zelée «+ | 
Gauthier, président; Mme David Bras- à l'école St-Charles, Manitoba, d t ardente à 


sard, vice-présidente; Mme A. Leblanc 
secrétaire; Mme W. Couturier, tré- 
sorièrce, 

Au comité des programmes: Mmes 
T. Charrois, H. Carrier, G. Charrois, 
J.-L. Dubé, W. Bormowsky. 

Au service du goûter: Mmes H, Sau- 
vageau et L. Comeau. 

Nos meilleurs voeux de succès à 
cet organisme qui est appelé à faire 
tant de bien dans notre milieu. 

Ca et là 

A Edmonton, le 26 septembre, pour 
assister au mariage de leurs fils Lé- 
andre à Mile Halushia Groom, M. et 
Mme E. L'Heureux, ainsi que jeurs 
autres enfants. 

En visite chez les familles T. Char- 
rois et Alphonse Lamarche, Mme LE. 
Champagne et sa fille Paulette de Le- 
gal, 

En fin de semaine sont venus M. et 
Mme Ken Enders et leurs enfants chez 
T. Charrois et W. Couturier. 

Félicitations à Mme Paul Comeau 
qui nous revient de l’hôpital avec une 
petite fille. 


SAINT-ALBERT 


Nos condoléances à Mme L. Rous- 
seau qui vient de perdre son père, M. 
Henri Dupuis d'Edmonton. 

Les membres de la J.E.C. sont pri- 
és d'assister à leur première réunion 
qui aura lieu au sous-sol de l'église à 
8h. pm. 


Les Dames du C.W.L. vous rappel- 
lent que leur réunion de lundi, 5 
octobre, sera précédée de Ja Sainte 
Messe. Elles invitent spécialement les 
dames qui restent sur la ferme tout 
près de St-Aïlbert. 

Après la grand'messe de dimanche 
prochain, Ja chorale mixte aura sa 
première pratique, Nous avons besoin 


Nos voeux de bonne santé s'adressent 
à Mme Rosario Gendron qui fut hos- 
pitalisée à la Générale d’Edmonton, 
pour intervention chirurgicale. 

M. Camille Boucher s'est rendu au 
Québec assister aux funéraïlles de sa 
belle-soieur, Mme Charles Boucher, 
décédée la semaine dernière. 

Nos sincères condoléances à M. et 
Mme Camille Boucher à l'occasion de 
ce décès. 

Nous remercions sincèrement le KR. 
P. Laurent Lévesque, Rédemptoriste 
qui est présentement parmi nous pour 
nous prêcher une retraite qui commen- 
ça le 27 sept. pour se terminer le 20 
octobre. 

M. Charles Harvey de Gérardville, 
Québec, est présentement en visite chez 
ses amis, M. et Mme Camille Boucher 
de notre paroisse, 

Baptêmes: 

Dimanche de 27 sept. fut baptisée: 
Maria-Blanche Reinelde Linda, ler 
enfant de M. et Mme Raymond Ro- 
drigue (Reinelde Brousseau) née le 14 
sept., Parrain et marraine, M. et Mme 
Lucien Brousseau de Malartic, Qué. 
Grand-parents du bébé, Remplacés. au 
baptème par M. et Mme Wilfrid Ro- 
drigue. 

Egalement le 27 sept. fut baptisé: 
Richard Denis, 4e enfant de M. et Mme 
Hubert Gaucher (Délia Servant) né le 
16 sept. Parrain et marraine, M, et 
Mme Richard Perreault (Eva Servant) 
oncle et tante du bébé. Le Rév. Père 
Huguerre, om.i., curé, officiait à ces 
deux baptêmes. 

Télicitations à ces heureux parents. 


TANGENTE 


Pour raisons majeures, notre bazar 
est remis au 8 novembre. 

Samedi le 26 septembre, le Père La- 
fontaine célébrait le mariage de Ar- 
melle, fille de Donald D'uchesne et de 


Fe 


St 


Fa 


su inculquer dans lime de es retrai. 

tants la doctrine toujours Vivante + 
féconde qu'est l'amour de Dieu 1! 
nous donna des directives pratiques | 
pour réaliser avec fruits notre marche 

vers le Christ. La population toute 

entière à suivi avec assuidité et fer. 

veur les offices réguliers de la retrai. 

te, malgré la forte tentation de te 

vailler à la rentrée des moissons par 

une température si invitante, Puisse ke 

ciel faire descendre sur nous $es plus 

abondantes bénédictions. Mercis sin. 

cères et bon succès au Rév, Père Lé. 

vesque qui prêche des retraites parois. 

siales dans la région, à l’occasion de 

la 3ième Session du concile swcuméni. 

que. 

Départ 

Mme Lise Roberge el sus trois en- 
fants sont allés rejoindre M. Georges 
H. Roberge, à Chetwin, ou il travaille 
depuis quelques mois déjà. 

Et comment ne pas dire un petit mot 
de Sr Marie-de-l’Incarnation, princi. 
pale de l’école pour ce mois écoulé, 
Cette Soeur à l'âme de joie! Il et 
vrai de dire que la jeunesse n'est pas 
une période de la vie, elle est un état 
d'esprit, un effort de la volonté, cr 
malgré son âge avancé Sr Marie.-de. 
YIncarnation a su se faire aimer et 
se mettre à la portée de ses élèves en 
étant envers eux une compagne et 
une éducatrice à Ja fois. Nous en gar- 
derons un excellent souvenir! 


mme 


Re 
Faisons commissions. Portons valises 
caisses. Livrons paquets, messages, 

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M. CHAMPION 


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de nouvelles voix. Olivine Thibault, de Faust, et de Ar-' Un fermier de Vimy, M. Paul St-Arnaud, fait la de l'Ouest, la mauvaise température ne permettra REPARATION DE MONTRES 
+  thur Verreault, fils de Mme R, Du- culture du pois sur une haute échelle, et il avoue pas un gros rendement cette année. M. St-Arnaud ET BIJOUX 


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pourrez recev{oir un très bon 
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5 jours — 9 congés payés en 
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payées après un an de travail. 
Choisissez le travail de jour 
au de nuit, 8h. a.m. à 4h.30 
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Mme N. Turgeon 


chesne et de feu E. Verreauilt. Après 
le banquet, une soirée familiale eut 
lieu au sous-sol de l’église. Nous leur 
souhaitons bonheur dans leur vie, 

Le Père Eugène Nadeau, o.mi., de 
Maniwaki, Qué. ainsi que sa soeur 
religieuse de Whitelaw, ont visité no- 
tre’ école, et ils étaient heureux de 
rencontrer quelques connaissances; le 
Père Lafontaine, Sr Jacques-de-la-Croix 
et Mme René Lussier, autrefois de 
Maniwaki. Sr Laframboise, de White- 
law, les accompagnait. 

À ja suite d’un accident survenu le 
28. septembre, Jüles Boivin est hospi- 
talisé à Edmonton, son petit frère 
Denis à lhôpital de Spirit River. Leur 
père alla à d'hôpital pour examens, rien 
de sérieux pour lui. M. Doucet, qui 
conduisait d'autre camion, est sorti 
indemne. 


CIMETIERES 
CATHOLIQUES 


de l’archidiocèse 
d'Edmonton 


’inhumation dans un cimetière ca- 

tholique est un privilège et un hon- 
neur pour ceux qui ont la Foi. Le 
lieu d'enterrement de votre famille 
devrait démontrer votre Foi. 
Plus de familles aujourd’hui choisis- 
sent leur lieu d’enterrement dans 
des endroits qui rappellent leurs 
dévotions de famille. 


que, pour lui, ça rapporte plus que le blé et le bétail. 
Depuis deux ans qu'il s’est lancé dans cette culture, 
et il ne le regrette pas: les 27 acres semés en pois 
il y a deux ans, ont rapporté un gain net de #70 
l’acre. Mais pour lui comme’la plupart des fermiers 


- Pourquoi les INCENDIES ont-ils 
causé des dommages matériels s'’éle- 
vant à près de $150,000,000.00? | 

Pourquoi les INCENDIES ont-ils 
causé la mort de plus de 500 Cana- 
diens? 

Pourquoi a-t-on enregistré plus de 
80,000 INCENDIES au Canada? 

Pourquoi la majorité ‘de ces IN- 
CENDIES ont-ils lieu dans des mai- 
sons privées? 

Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? La 
réponse à ces questions et la solution 
au problème des INCENDIES au Ca- 
nada sont à la fois simples et identi- 
ques; elles résident dans un mot de 
quaire lettres: VOUS! 

La négligence humaine est la cause 
de soixante quinze pour cent des in- 
cendies. Ces incendies n'auraient ja- 
mais dû avoir lieu, mais à cause de 
la négligence de quelqu'un üs se sont 
matérialisés. Ceux qui ont vécu ces 
incendies, s'ils en sont sortis vivants, 
ont appris leur leçon une fois pour 
toutes. Mais qu’en est-il de VOUS? 

Avez-vous l'intention de mettre à 
profit l'expérience malheureuse des 
autres et de réellement faire quelque 
chose pour la PREVENTION DES IN- 
CENDIES; ou encore préférerez-vous 
réagir comme da majorité des Cana- 
diens: attendre jusqu'à ce que vous 
appreniez d’une façon néfaste? 

Nous avons très souvent l'occasion 
de lire des manchettes de journaux qui 


Prévention des incendies 


Pourquoi ? 


retenu les services d’un gardien d'en- 
fants compétent et POURQUOI ne 
lui ont-ils pas donné des conseils en 
cas d'incendie? "" 

Les experts en prévention des in- 
cendies ne cessent de répêter que 
“les fils effilés sur des appareïls élec- 
triques sont dangereux”, Mais qu'avez- 
VOUS alors fait des fils effilés sur 
VOTRE propre bouilloire électrique, 
votre fer à repasser ou votre grille-pain 
Si VOUS attendez simplement “jusqu’à 
ce qu'il soit vraiment nécessaire de 
les remplacer”, cette attente pourrait 
s'avérer d'expérience la plus coûteuse 
de votre vie, 

Les experts répètent de nettoyer les 
greniers et les sous-sols. Alors qu’en 
est-il de votre grenier ou sous-s0l? 
Tous ces débris qui trainent inutile- 
ment depuis des années constituent 


SAINTE-CROIX disent à peu près ceci: “Des enfants 
Route de St-Albert meurent alors que leurs parents sont 
EDMONTON incapables de pénétrer dans la mai- : 


CATHOLIC CEMETERIES 
11237 avenue Jasper 
Tél. 482-3122 


son en flamme”. POURQUOL, au nom 
du ciel, les parents d’étaient-ils d’abord 
absentés de la maison? et s'ils devaient 
simplement aller jouer aux cartes chez 
leur voisin, POURQUOI n'ont-ils pas 


(PALACE OF SWEETS) 
Magazines et journaux français (de Québec et de France) 
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de langue française qui se feront un devoir de vous servir en français si vous le désirez. 
Park Memorial Ltd. peuvent s'occuper de funérailles n'importe où en Alberta. Ils ont des 
succursales à Végreville, Mayerthorpe, Lamont, Smoky Lake, Vilna, Myrnam et Wildwood. 


(en face de l'Hôtel Cecil) 


Luc LaFrance 


Edmonton 


- 


A child and his waiting 


Adultes et adolescents 


Américain 1962 - 102 min. Drame 


monitrice dans une institution pour 
enfants mentalement retardés. I1 y en a 
un auquel Jean s'attache très vite: il 
Jui semble délaissé par ses parents. 
Malgré la défense du directeur Jean 
fait venir la mère de l'enfant à l’école. 
Cette visite provoque des incidents 
nuisibles au garçonnet. Jean offre sa 
démission pour racheter sa faute. Le 
directeur lui explique quand même que 
c'est une trop grande sensibilité de sa 
part et qu'elle peut être très utile en- 
core, 

Le sujet de ce film est tout a fait 
neuf et développé d’une façon con- 
vaincante. Les éléments documentaires 
s'intégrent à l'intrigue sentimentale. La 
réalisation efficace démontre les pro- 
blèmes qu'on peut rencontrer dans l’é- 
ducation des retardés mentalement, 

Appréciation morale: Ce film fait 


« deux frères qui font leur marque dans le monde 
des affaires à Edmonton: Louis, de Edmonton Cold 
Storage Ltd, et Lucien, de Edmonton Brokers et 


Dist. Ltd. 


Pourquoi ? 


une source idéale d’incendies, Pensez à 
ces vieux livres et revues; quand cro- 
yez-vous vraiment les lire? Pensez à 
ce vieux fauteuil et à ces boites de 
vieux linge d'enfant, et alors à ces 
vieilles jalousies de fenêtre et aux abats 
jours qui ont trainé dans le grenier au 
cours des dix dernières années! 


Cessez de vous jouer la comédie! Si 
vous avez remisé un objet au sous-sol 
ou au grenier et si vous ne vous en 
êtes pas servi ou ne l'avez pas cher- 
ché depuis plus d’un an, il y a cent 
chances contre une que vous ne l'utili- 
serez jamais. Alors rendez-vous service 
et débarassez-vous de cet objetl Vous 
éliminerez alors une cause probable 
d'incendie et vous aurez plus d'espace 
pour accumuler ce genre d'objet au 
cours de l’année. 


Mentionnons finajement la cigarette, 


Ceréma et culture 


Films à l'écran 


ressortir la dignité de la personne hu- 


maine. Pour adultes et adolescents. 
+ # LA 


300 Spartans 


torique réalisé par Rudolph Maté a- 
vec Richard Egan et Diane Baker. 

En l'an 480 avant Jésus-Christ, la 
Grèce cst menacée d’extermination par 
Parmée des Perses commandée par le 
roi Xerxes. Différents pays du pénin- 
sule acceptent de se mettre sous la com- 
mandement du roi de Sparte Léonidas. 
Léonidas avec 300 de ses compatriotes 
s'engagent dans une bataille au passa- 
ge des Termopyle et lui et son armée 
sont en peu de temps exterminés. C’est 
dommage qu’un sujet de cette enver- 
gure a reçu dans ce film un traite- 
ment si pauvre. L'ensemble manque de 
valeur dramatique, La seule valeur de 
ce film c'est les paysages de la Grèce, 

Appréciation morale: Quelques pas- 
sages légers sont noyés dans un en- 
semble sain et honnête. Pour adultes 
et adolescents. 


A VENDRE 


‘Bungalow en stucco, comme neuf, dans 


À un moment ou l’autre de sa vie, tout 
fumeur a somnolé au moins une fois 
alors qu’il fumaîit et il a habituellement 
scuffert de légères brûlures. Ces fu- 
meurs font partie du groupe des chan- 
ceux! Nos cimetières débordent de 
fumeurs qui ne se sont pas réveillés 
assez rapidement et qui sont devenus 


des statistiques accablantes dans les . 


rapports annuels sur l'INCENDIE, 


Personne ne pouvait aider ces gens; 
cette responsabilité était la leur et u- 
nigquement Ja leur, Ils avaient très pro- 
bablement entendu tous les avertis- 
sements, comme c’est VOTRE cas d’ail- 
leurs. Îs ont préféré ignorer ces aver- 
tissements, s'appuyant sur l'hypothèse 
ridicule qu'une telle malchance ne 
peut pas m'arriver.” Souvenez-vous 
qu’une telle malchance peut arriver 
à n'importe qui; à n'importe qui qui 
tissements et qui considère la PRE- 
VENTION DES INCENDIES comme 
une préoccupation utile seulement pour 
Jes autres! - 


en face de la “Bay” 
10115 - 102ème rue, Edmonton 


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WESTERN - CAN ADA NEWS LTD 2 caster, et Bruce Ritchey. Italo-américain 1962; 108 min. Ci- AIME DERY T. M. COLLINS 
Entrevues entre Jean Hanssen est engagée comme  némascope; De luxe color, Drame his- vendeur comptable 


Nous savons que beaucoup de Canadiens de langue frau- 
Gaise aiment se faire servir dans leur langue, et nous res 
pectons cette bien légitime ambition. Aussi, pour satisfaire 
notre nombreuse clientèle francophone, nous avons deux 
hommes bilingues à leur service: Aimé Déry, vendeur et 


Tom Collins, comptable. 


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Quand vous venez chez CAMPBELLS, vous pouvez 
uler à votre goût dans l'immense magasin, ou vous pou- 


vez demander tout de suite Aimé Déry qui vous aidera à 
faire votre choix. Si vous trouvez le morceau désiré — et 


c’est fort probable 


que vous le trouverez, et à bon compte 


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canadien, ce qui est avantageux pour les gens de la cam- 


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| Mercredi le 30 septembre 1964 


LEGAL 


Club de couture 4H 

La première réunion de l'année du 
dub 4H eut lieu vendredi le 11 sep- 
tembre au centre récréatif. Quatorze 
jeunes filles étaient présentes avec leurs 
mères, 

Un aperçu de l'ouvrage de l’année 
leur fut donné par les dames en charge. 
Cette année, Mme Rolland Demers 
sera la dirigeante comme dans les 
années précédentes. Ses assistantes se- 
ront; Mesdames Jérémie Labbé et A. 
Krauskopf. 


L'exécutif suivant fut élu: Mles 
Simone Demers, présidente; Emilie 
Préfontaine, vice-présidente; Marie 


Cloutier, secrétaire; Maymie Keane, 
trésorière; Rose Holzer, nouvelles; 
Paulette Titiryn, représentante, 

M. le curé Primeau était présent et 
encouragea toutes les jeunes filles à 
faire de leur mieux, Il les rassura que 
tout ce qu’elles apprendront leur sera 
utile pendant toute Jeur vie. 

Donc, à toutes succès! 

Visite de France 

Les familles Mahé de Legal ont eut 
le plaisir d’acceuillir chez elles leur 
cousin, le Rév. Père Jean le Corquille 
professeur à Lorient, Bretagne, France. 
Il vint par avion et fit du ministère 
pendant deux mois à Montréal et Qué- 
bec, et puis se rendit à Legal visiter 
ses cousins. 

La famille Mahé, native de France, 
s'établit ici en 1914. Depuis ce temps, 
personne d’entre eux n’avait eu le bon- 
heur de revoir de proches parents. Le 
seul contact fut la correspondance, 
Donc, pour tous c'était la réalisation 
d'un rêvel 

Des réunions de familles eurent lieu 
chez Messieurs Patrick et Eugène Ma- 
hé, étaient présent les Rév. Pères 
Primeau et Houde de Legal, M. et 
Mme Auguste Fournier, M. et Mme 
Pierre Mahé, M. et Mme Jean Mahé 
tous d'Edmonton. 

Le Rév. Père de Corquille fut très 
impressionné par les grandes étendues 
de terre, la monotonie des plaines de 
Youest, Ainsi que du Château Stur- 
geon et notre centre récréatif, 

Il montra des vues en couleurs de 
la Bretagne, tous furent surpris de 
constater que les anciens édifices, 
châteaux qui existaient en 1914 lors du 
départ de la famille Mahé pour le 
Canada étaient encore intactes, 

Et puis après quatre jours de visite, 
on se dit au revoir mais avec l'espoir 
de se revoir dans un avenir prochain. 

M. et Mme Lucien Bergevin ont eu 
la douleur de perdre leur bébé nouveau 
né “Monique”. Nous leurs offrons nos 
plus sincères sympathies. 


pour l'Expo ’67 


A date, 40 pays ont accepté de par- 
ticiper à d'Exposition Universelle qui 
se tiendra à Montréa] an 1967. On 
espère qu'environ 60 gouvernements y 
seront représentés. On se souvient que 
la dernière Expo universelle, qui se 
tint à Bruxelles en 1958, avait 37 par- 
ticipants. 


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Méngère, chambre privée et pension 
comprise. Foyer sympathique. Tél. le 
soir, à mes frais, 699-5261, ou écrivez 
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9.80 am. CF-RCK — L'Ile “ 
loups-garous”, Un vieil 


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FALHER 


; Conseil municipal 

ë Le 23 septembre furent proclamés 
iles noms des officiers de l’administra- 
tion du village de Falher. Ce sont: 


# Michel Martel, maire: conseillers: Cé- 
‘ ärard Boudreault, Albert Robertson, 


Jean-Paul Lemire, Eugène Chalifoux, 


mite cst affolé par des £ Ë i.M. L. Choquette, Henri Thériault; se- 


tômes. : 
Vingt ans express — Ur; 


émission d'intérêt pour. lé 
jeunes. | : 
4 octobre. 

Fouli, roulant — DE” 
mouski, au Québec, An 
teurs: Roger Baulu ‘et 
glaé. Invité: Jacques . D 
rosiers. < 
Langue vivante =,:6 t 
sur Je thème Langage 
psychologie que Jean-Md- 
rie Laurence entretien Î 
les téléspectateurs soucieux: 
de bon langage, au cours &: 
la série Langue vivante. | ï 
L’intention de l'animateur: 
de cette série consacrée au : 
français est de libérer les’ 
téléspectateurs de leurs ! 
complexes linguistiques, plu- 
tôt que de régler leurs pe-” 
tites difficultés de vocabu-‘ 
Jaire. ee 
Avis est donc donné aux 
sonnes pour qui le bon lak- 


10.00 am. 


Dimanche 
9.30 am. 


10.30 a.m. 


gage est signe de distincti- 


on et de personnalité équi- 
librée: rendez-vous à Ra- 
dio Canada tous les diman- 
ches pour entendre parler 
de langue française, Langue 


vivante. 
10.45 am. Sans cérémonie — Une é- 
mission de variétés de 


Winnipeg avec Georges La- 
flèche ct Jacques Ouvrard. 
Invité: Stu Phillips. 


VIN 


Mme Aimé Fortier et M, et Mme 
À. Fortier et Laurier ont fait un voya- 
ge à Plamondon, où ils ont visité Sr 
Zénaide Maria, f.d.j. 

M. et Mme Alphonse Bilodeau, M. 
et Mme Philip Bilodeau de Vancouver 
ont fait un voyage a St-Paul où ils 
ont visité M. et Mme Alphonse Ga- 
gné. 

M. et Mme Hector Huot sont les 
propriétaires d’un “Ford” neuf, 

Mme Yvette Fagnan est patiente à 
l'hôpital de l’Université d'Edmonton. 

M. John Ringuette est patiente à d’hô- 
pital de Westlock. 

Nous leurs souhaitons prompt ré- 
tablissement, 


SOUMISSION 


MINISTERE 
DES TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 


DES SOUMISSIONS CACHETEES, 
adressées au Secrétaire, Ministère des 
Travaux publics du Canada, pièce b 
322, édifice Sir Charles Tupper, pro- 
menade Riverside, Ottawa 8, et por- 
tant la mention “SOUMISSION POUR 
TERMINUS POSTAL D’'EDMONTON 
INSTALLATION DE MANUTEN- 
TION DE COURRIER, EDMONTON, 
ALBERTA”, seront reçues jusqu'à 3 
heures de l'après-midi (H.NE.), le 
MARDI, 10 NOVEMBRE, 1964. 

On peut se procurer les documents 
de soumission sur dépôt de $200.00 
sous forme d'un chèque bancaire VI- 
SE établi au nom du RECEVEUR 
GENERAL DU CANADA, par l'entr- 
mise de: 

Directeur régional, 10225 - 100e 

avenue, Edmonton, (Alb.); l’architec- 

te régional, 1110 ouest, rue Georgi- 

a Vancouver 5; l'architecte régional, 

201 édifice Fédéral, 269, rue Main, 

Winnipeg 1; l'architecte régional, 

941, rue Jarvis, Toronto 2; bureau 

régional, pièce 414, édifice Public, 

Calgary: et on peut les consulter à 

pièce C-705, édifice Sir Charles 

Tupper, promenade Riverside, Ot- 

tawa, ainsi qu'aux bureaux des 

“Builders Exchanges” à Vancouver, 

Édmonton, Calgary, Winnipeg et 

Toronto, et au “Industrial Construc- 

tion Centre Ltd. 1027 West Broad- 

way, Vancouver, BC”. 

Le dépôt sera remis _dès que les 
documents seront renvoyés en Don €- 
tat dans le mois qui suivra le jour du 
décachetage des soumissions. 

On ne tiendra compte que des sou- 
missions qui seront présentées sur les 
formules fournies par le Ministère et 
qui seront accompagnées du dépôt spé- 
cifié dans les documents de soumission. 

On n’accentera pas nécessairement 
ni la plus basse ni aucune des soumis- 


Pen Robert Fortier, 
Secrétaire. 


AVEZ-VOUS BESOIN D'UNE VOITURE ? Téléphonez à votre Ser- 


vice de Prêts de la Banque de Nouvelle-Ecosse ja plus près de chez vous, 


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.-crétaire, Noel Maure. 
Félicitations et meilleurs voeux à 
nos chefs civils. 


Chevaliers de Colomb 
Notre ‘Conseil Grouard 3025’ compte 
126 membres actifs, M. Gérard Mai- 
sonneuve est grand chevalier, M. Geor- 
; ges Dufour est secrétaire-trésorier. Les 
membres viennent des villages suivant: 
HFalher 73, Donnelly 16, Girouxville 13, 
“McLennan 8, Guy 7, Eaglesham 6, 
‘et d’ailleurs 8. 
A.E.B.A, 
$ ; Les officiers pour l'année au Cercle 
SLanglois sont: Jacques Moquin, de 
re uy, président; Sr Marie-Eva Margue- 
c.s.c., de Jean-Côté, vice-prési- 
énte; Sr Suzanne, c.s.c., de Jean-Côté 
Mme Yvonne Lauzé, de 
er, trésorière, 
Re .Ecole Routhier 
L'Ecole Routhier compte 405 élèves, 


uzon comme 


ire RE 


président, aidé de MM - 


T, 


À Ë La ù ‘.. 
‘À la direction de l'école: R.P. Guy ‘ 
Goyette, o.mi. principal; vices-princi- 
palés, Mme Yvonne Lauzé et Sr Char- 
les de Blois, c.s.c. 


les professeurs 


I-Mmes B, Dumas et B. Aubin, avec 
45 élèves; II-Mme J. Lévesque, 33 é- 


a Commission scolaire a M. Raoul, 


FR 


lèves; 11I-Mme J. Gervais, 30 élèves” 
IV-Sr Thérèse, c.s.c., 46 élèves; V..et” 
VI-Mlle A. Blanchette, Mme J. Rochô® 
Sr M. Rolland, 74 élèves; VII et VIH : 
Mlle Marthe Dallaire, Mme Lionél : 
Chalifoux, Père Raphael Lessard, %: : 
élèves; IX-Mme Yvonne Lauzé, : 34 h 
élèves: X-KXII-Mme Pierre Dentinger, : 
Srs Claude de Vienne et Charles‘ 
Blois, les Pères Antoine Bugeaud, Guy 
Goyette ct Alphonse Turenne, 6 
Îves. 


Culture physique: M. Donald ra 


enseignement catéchétique: Père R&é : 


Bélanger; économie domestique: : 
Claude de Vienne, 


Baptisé dimanche le 20 septembré, 
Marc Aurèle Joseph Royer. Parrain gt 
marraine M et Mme Aurèle Desjar- 
dins. 


Le 27 septembre, Marilyn, Elaiie : 
D'ika, Parrain et marraine, 
Joffre Magnan. 


Mme G. St-Pierre est de retour: 
la maison après avoir passé quelë 
temps à l'hôpital. Nous lui souhait 
prompt rétablissement. 


5 


Dre 


Nous offrons. nos sincères symyÿä 
thies à M. Gérard St-Pierre. qui a 
du.son,père.à St-Paul.  :. 
[premier septembre, 141-"élèves : 
de‘langue française ont fait leur entrée 
4" l’écolé StThomäs pour une ame 
année scolaire. Comme institutrices, 
nous avons, au grade 1, Sr Marie Chris-: 
tine avec 29 élèves; grade 2, Sr Ger-- 
maine avec 28 élèves; grade 3, Sr: 
Henriette avec 25 élèves; grade 4 Sr 
Monique avec 24 élèves; grade 5 Sr 
Rosanne avec 35 élèves. 


aa me am 


M. et L : 


:C. B. C'est un honneur pour la parois- 


Li assistant 
fÂrts à l'Université de VAlberta, C'est 


Page 5 


ere , + 
‘Les quelques 24 élèves au Jardin 


de l'Enfance, sous la direction de Sr 
M. Arthur, se préparent pour s'ajouter 
fau groupe l'an prochain. Que Notre 
Dame des Ecoles surveille nos élèves 


‘et'aide les institutrices à en faire une 


hnnée de succès, 


.> M. l'abbé Ilébert est revenu parmi 
nous après une absence de deux se- 
mMaines, Les paroissiens tiennent à re- 


“mercier l'abbé Lynch qui était rem- 


‘plaçant durant l'absence de notre curé. 


© ‘Grand nombre de paroissiens se ren- 


“dirent à l’école du Sacré-Cocur diman- 
-che le 20 septembre pour féliciter 


St-T d'Aquin 
t-Thomas d'Aquin 
à tiens copains tout en prenant du thé 
É Fut servi. Toute la paroisse St-Tho- 


Mgr Ketchen à l'occasion de son 
quarantième anniversaire de prêtrise 
au jour actuel et causer avec des an- 


mas se joint aux souhaits de bonne 
santé et encore de nombreuses années 
de prêtrise à Monscigneur. 


] 


ï. M. Roger Motut a de la grande 
visite: son père et sa mère de Mission, 


se St-Thomas d'offrir nos plus sincères 
félicitations à M. Roger Motut nommé 
la Faculté des 


doyen de 


sans doute dû à son grand dévouement 


et à sa compétence qu’on lui à conféré 


ce poste de confiance. 


FERD NADON 
BIJOUTIER 


REPARATION DE MONTRES 
ET BIJOUX 


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Alliance Française d'Edmonton 
Ciné-club 


De nombreux membres nous ont témoigné leur satis- 
faction et aussi leur désir de voir le Ciné-Club continuer ses 
activités. Pour la deuxième année nous renouvelons lexpé- 
ricnce et remercions eeux qui ont déjà fait parvenir au 
secrétariat leur bulletin d'abonnement pour la saison 1964- 
1965 qui débutera le dimanche 25 octobre. 

Nous prions instamment les retardataires de nous ex- 
pédicr sans tarder la formule d'abonnement accompagnée 
du montant requis (chèque où mandat postal) à l'adresse 
suivante : 


ALLIANCE FRANCAISE - CINE CLUB 
10530 - 125ème rue, Edmonton. 


Date limite des inscriptions : 15 octobre 1964. 

À titre d'information ct sous réserve d’empêchement 
de dernière minute, nous vous donnons un aperçu de quel- 
ques films prévus pour la présente saison : 

MORT OU EST TA VICTOIRE, (d'après l'oeuvre du 
grand écrivain Daniel Rops de l’Académie Fran- 
çaise, réalisation de Francois Truffaut. 

BEBERT ET L'OMNIBUS, réalisation d'Yves Robert 

LE PRESIDENT, mettant en vedette le célèbre Jean 
Gabin, réalisation de Gilles Grangier. 

LA Feu DOUCE, dernière réalisation de Truffaut 
(1964 

UN SINGE EN HIVER avec Jean Gabin et J.P.Bel- 
mundo, réalisation de Henri Verneuil. 

LA VIE À L'ENVERS réalisé par Alain Jessua (1964) 
présenté cette année au Festival de Venise. 

ZAZIE DANS LE METRO de Louis Malle. 

Les personnes intéressées à joindre le Ciné-Club peu- 
vent s'adresser : 

au secrétariat de l'Alliance Française 

à La Survivance, 10010-109ème rue. 

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS, 


veuillez té- 
léphonez le jour ou le soir à 488-3296, ; 


Le coupé sport Impala 
Une valeur General Motors 


Elle est plus longue, plus basse, plus large! Prenez-y place et vous vous 
demanderez pourquoi des voitures bien plus chères ne sont pas aussi confor- 
tables qu’elle, Plus d’esface à l’avant à hauteur d’épaules et pour les jambes. 


Le conpé super-sport Malibu 


La Chevy Il 65 


I se pourrait bien que ce soit la voiture économique qui paraïsse 
la plus chère. Et pourtant, économique, elle l’est vraiment! Tout 
provient du fait que cette Chevy IT 65 cache sous un habillage 


“haute couture” une mécanique parfaitement au point. 


Le coupé sport Corsa 


Nouvelles du tout au tout pour 65... les Chevrolet. Chevelle, | 
Chevy I, Corvair et Corvette chez le concessionnaire PcHevroLET 4 


TREMBLAY’S GARAGE LTD, 


roulement rc 


Que pensez-vous de cette voiture sportive habillée dans le style 
européen? C’est le plus beau modèle Corvair 65 —— le coupé sport 
Corsa. D’un seul coup d’oeil —— comme d’un seul coup d'oeil sur 
les modèles Monza et 500 —- vous réaliserez que la Cervoir se 
renouvelle encore une fois entièrement, 


Réellement, tout est nouveau, tout est amélioré. La nouvelle suspension entiè- 
rement à ressorts à boudin, combinée à l'élargissement de la voie, assure un 


1 


_ a Chevelle 65 


t 
Nouvelles lignes, nouvelle douceur de marche . . Gt de la 
puissance en abondance avec un Six ou un V8. Voilà les traits 
qui ont fait de la Chevelle la voiture de dimensions nouvelles 
la plus demandée au Canada . .. sans oublier, dans le modèle 
1965, quelques innovations qui renforceront cette position. 


CX-165DF 


MORINVILLE, ALTA. 


Page 6 


A 
l’'Antenne | 
de 


FEMINA 
L'émission Fémina, animée et réali- 
sée par Louise Simard, reprend l’affi- 
che à compter du lundi 5 octobre à 1 
hre pm. 


Comme l'an dernier, cette série sera 
axée sur l'économie familiale. Com- 
ment équilibrer son budget? Comment 
être à la mode sans dépenser une for- 
tune? Comment économiser sur Îa 
nourriture sans que ce soit au détri- 
ment de la santé? Voilà autant de 
questions auxquelles Fémina répond 
chaque semaine, puisant très souvent 
ses conseils et suggestions dans l'ex- 
périence personnelle des auditrices qui 
écrivent toujours en grand nombre à 
ladresse de Fémina. 

Cette année, Fémina présentera: Je 
Jundi, la mode, avec Marie-Paule; le 
mardi, un rapport aux consommatrices; 
le mercredi, la diététique, avec An- 


Boursière des C. de C. 

Mlle Eucille Châtain, fille de M. et 
Mme Paul Châtain, d'Edmonton, a 
reçu la bourse du Conseil d'Etat des 
Chevaliers de Colomb pour sa derni- 


ère année d’études en oeuvres sociales. 
C'est une bourse de $1.500. 


En 1963, Lucille recevait son B.A. 
à l’Université d'Ottawa; en 1964, elle 
re/evait son baccalauréat en oeuvres 
sôciales à l’Université du Manitoba; 
présentement, elle prépare sa maîtrise 
à FUniversité de Montréal. Son tra- 
vail terminé, au printemps 1965, elle 
viendra au service des Charités Catho- 
liques à Edmonton. 

Car cette bourse annuelle des Che- 
valiers de Colomb n’est attribuée qu’à 
une personne qui promet de travailler 
pour les organisations catholiques de 
la province, après sa graduation, 

Nos félicitations à Lucille. 


Cia 


drée Beaulieu, où une chronique d’art 
culinaire; le jeudi, l'actualité politique 
expliquée par Gilles Lalande, profes- 
seur de relations internationales à V’U- 
niversité de Montréal; le vendredi, on 
traitera à l'émission de mille et un 
sujets qui seront chaque fois une sorte 
de surprise pour les auditrices, 

Fémina, dès de 5 octobre à - heure 
pm. 

* L 3 + 


Psychologie de la vie quotidienne 

Les fidèles auditeurs de Psychologie 
de la vie quotidienne seront heureux 
d'apprendre le retour, au réseau fran- 
çais de Radio-Canada, du professeur 
Théo Chentrier et de ses leçons sur 
‘Jart de vivre avec soi-même et avec 
les autres”, le lundi 5 octobre a 1h. 
15 pm. sur les ondes de CHFA. 

La chimie, la physique, les mathé- 
matiques, tout peut s’apprendre, pour 
qui veut s’en donner da peine. Mais 
apprendre à vivre avec son moi et avec 
ceux qui nous entourent est autre cho- 
se. Il n'existe aucune école pour ce 
genre d'apprentissage. On est en quel- 
que sorte à la fois l'élève et le maître, 
Et si Ja leçon ne profite pas toujours, 
c’est souvent parce que l'élève triche 
ct présente au maître une image tru- 
quée. En effet, rien de plus difficile 
que de se connaître soi-même! Ses qua- 
lités, on les accepte d'emblée, Mais ses 
défauts, qui n’est pas porté à les mi- 
nimiser ou à refuser simplement de les 
voir? 


C'est précisément ce à quoi M. 
Chentrier s'applique, voilà plus de huit 
ans, lorsqu'il prodigue ses conseils à 
ses correspondants. Il les amène tou- 
jours en premier lieu à réfléchir sur 
eux-mêmes, puis à trouver en eux la 
source de deurs problèmes et, enfin, 
à examiner eux-mêmes les solutions à 
apporter. Combien de fois les auditeurs 
n’entendent-ils pas le professeur s’ex- 
clamer de sa grosse et sympathique 
voix bourrue: “Mais, Madame, c’est 
vous et vous seule qui devez. . ” 


Les problèmes d'ordre psychologi- 
que ne manquent pas pour alimenter 
le courrier de M. Chentrier, Surtout 
si d'on considère que s'il est difficile 
de vivre avec soi-même, qu'on aime 
bien pourtant, il est d’autant plus com- 
pliqué de s’accorder avec son prochain, 
d’où les conflits. 


Rappelons que Lizette Gervais sera 
de nouveau, cette année, aux côtés de 
M. Chentrier, à chaque émission. Rap- 
pelons aussi que toutes les lettres doi- 
vent être adressées à Psychojogie de 
la vie quotidienne, C. P. 6000, Mont- 
réal. 


Psychologie de la vie quotidienne, 
dès le 5 octobre, à la radio. 


se ele ele na ce nd ed de ef ef nf ed a nf nf en af nf nf 0% nf nf af 29 cfa nf 


". Nos Programmes 


10.30— (Selon le jour) 
11.00—Sous l’abat-jour 
11.55-—Radio-ouest 
12.05—Pensée du soir 
Fin des émissions 


Lundi au Vendredi 


6.50—ouverture 
6.55—-Nouvelles 
T.00—Chez Miville 
7.28—Manchettes 


7.30—Chez Miville 
8.00— Nouvelles 
8.05—Sports 
8.10—Prière du matin 


Samedi: 


6.50—Ouverture 
6.55— Nouvelles 
7.00—Musique en tête 


680 
k.c. 


12.00-—Musique en dinant 
12.15—Nouvelles 
12.25-——Sports 

12.30-—Vie croissante 
12.45—Musique en dinant 
1.00--Prog. italien 
2.00—Prog. hollandais 
3.00—Prog. polonais 
3.00—Prog. allemand | 
4.30—Sérénade 


8.18—Radio-réveil 
8.28—Manchettes 
8.30-—Radio-réveil 
9.00-—Nouvelles 
9.05-——Avec Simone 
8.10—Intermède 
9.15—Vie de Femmes 
9.30—Joyeux Trouba- 
dours 
10.00—-Nouvelles 
10.02—Vos Souhaits 
10.30-—Partage du jour 
11.00—Radio-journal 
11.00-Jeunesse dorée 
11.25—Les Visages de 
l'amour 


1140—Eclairez-moi s.v.p. 


12.00—Angélus 


12.02—Musique en dinant 


12.15—Nouvelles 
12.25—Sports 


12.30—Musique en dinant 


12.45—Journal agricole 
1.00— Nouvelles 
1.02-—Fémina 


1.15—Psychologie de la 


vie quotidienne 
1.28-—Manchettes 
1.30—Plein soleil 
2.00-—Nouvelles 
2.02—Sieste musicale 
2.55-—Sports 
3.00—-Nouvelles 
3.05—Divertissements 
4.00-——Radio-journal 
4.15—Marie-Tellier 
4.30-—Boîtes aux 

surprises 
4.45-—Témoigmages 
5.00—Nouvelles 
5.02-—Kiosques à 

. Chansons 

5.30—Manchettes 
6.00—Nouvelles 
6.05-—Sports 
6.10—Au jour le jour 
6.15—Les plus belles 

voix 
6.45-—Chapelet 


7.00—30 minute d’infor. 


7.30—(selon le Jour) 
10.00—Prog. ukrainien 


8.00—Nouvelles 
8.05-—Sports 
8.10—TFrière du matin 
8.18-—-Musique en tête 
8.28—Manchettes 
9.00-—Tante Lucille 
9.30—Par un beau 
samedi 
10.00-—Nouvelles 
10.05—Par un beau 
samedi 
11.00—Radio-journal 
11.10—Par un beau ... 
11.15—-Vers demain 
11.30—Par un beau . .. 
12.00—Angélus 
12.02—Musique en dinant 
12.15—Nouvelles 
12.25—-Sports 
12.380—La Rivière-la-Paix 


5.30-—-Opéra du dimanche 
8.00-—30° d'infor. 
8.30--Cabaret du soir 
10.00—Prog. ukrainien 
10.30--Musique de danse 
11.00—Sous l’abat-jour 
12.00—Nouvelles et sports 

sports 
12.05—Recueillement 

Fin des émissions 

Hymne national, 


Lundi: 


7.30—Sur toutes les 
scènes du monde 
9.00—Est-ce ainsi que 
les hommes vivent 

9.30—Arts et Lettres 
10.30—Musique de danse 


1.30—Visite chez les MER 

Chanconniters 7.30—Regards sur le 
2.00—Rendez-vous des Canada 

Jeunes 8.00—Concaïts sym- 
8.00—-Radio-journal phoniques 


9.00—Est-ce ainsi . .. 
Jeunes 9.30—D'amour et de 

4.00—Prog. italien chansons 

4.30—Musique pour tous|10-30—Petit ensemble . 


3.15—Rendez-vous des 


les goûts vocal 
6.00—Sports et météo |Mercredi: 
6.05—La langue bien 7.30—Concert du 

pendue mercredi 


6.35—A votre santé 
6.45—Le chapelet 
7.00—Informations 
7.30—Fête au Village 
8.00—-Samedi soir avec 
Paul 

10.00—Prog. ukrainien 
10.30-—Samedi soir avec 


9.00—Est-ce ainsi . .. 

9.30—Toute la gamme 

10.30— Témoignages 

Jeudi: 

7.30— Petites sym- 
phonies 

8.15—Le trio vocal 


Paul 8.30—Place publique 
12.00-—Nouvelles 9.00—Est-ce ainsi . .. 
Dinanche: 9.30—Récital d'orgue 


[10.30—Temps des refrains 
Vendredi: 


7.30—Petit concert 
8.00-—Chorales du Ca- 
nada-Français 
8.30—Toute la gamme 
9.00—Est-ce ainsi . .. 
9.30-—Prog. “hollandais 


8.55-—Bonjour 
9.00—-Nouvelles 
9.02—Prog. Cris 
9.30—Ballade musicale 
10.00—Météo 
10.02—Ballade musicale 
10.30-—Terre Nouvelle 
11.00--Messe dominicale 


Jo af cf cl ce en fn aa be cf cf cfa fc cs ef of en af a fo ae fa ef abat 


Etoile du Nord 
Saint-Albert 


DEMOISELLE 
2-4 OCTOBRE 


Mlle Claudette Couture 


Mlle Lise Leduc 
8736-97 ave, tél. 466-8534 
Mlle Céline Robert : 
10809 -85 ave, tél 439-6178 


HOMMES 
13-15 NOVEMBRE 


M. Noel Constantin . 
12429 - 105 ave, tél. 488-3295 : : 
M. Marcel Fagnant à 
12830 - 132 rue, tél. 454-2295 
M. Adrien Lachambre 
9814 - 110 rue, tél. 488-2136 
M. Fernand Forest 
12243 - 104 rue, tél. 477-5955 
M. Lorenzo Provost È 
Picardville, tél. 342-2376 
M. Jos. Kéroack : 
12971-118 ruc, tél. 455-6583: 
M. Marcel Doucet 
9519 - 75 ave, tél. 433-1370 


À la radio, c'est la rentrée. Depuis 
les toutes premières années de son 
existence, la radio profite des chan- 
gements de saisons pour remanier 
son horaire. L'automne, c’est vrai- 
ment le grand départ. Au réseau 
français de Radio-Canada, on comp- 
te pour cette prochaine saison au 
moins onze nouvelles séries qui, 
ajoutées aux séries anciennes, dont 
Chez Miville, constituent une ren: 
trée du tonnerre. 


Confiez 
vos travaux 
d'imprimerie à 
"La Survivance‘ 


Le chapelet 
_ à CHFA 


P. N. Durant la saison du gouret, 


nous regrettons de ne pouvoir dif- 
fuser le chapelet le samedi soir. 


OCTOBRE 


+ Paroisse St-Joachim, Edmonton 
. Famille Henri Normandeau, 
Edmonton. 
3. Les Veiïllards du Foyer Bonny- 
dodge, Bonnyville. 
5. Famille Louis Hivon, Maillard- 
ville. 

6. Famille I. Préfontaine, Edm. 
7. Famille Ralph Mann, McLen- 
nan. : 

8. Les Paroissiens de Guy. 

9. Les Employés de l'Hôpital 
Miséricorde, Edmonton. 

12. Le Conseil LaVerendrye des 
Chevaliers de Colomb, Edm. 

13. Famille Zéphir Normandeau, 
Edmonton. 

14. Les Paroissiens de la Cathédrale 
de St-Paul. 

15. Famille Eugène Trottier, Edm. 

16. Les Employés de l'Hôpital Gé- 
néral;, Edmonton. 

18. Famille Achille Labbé Falher. 

20. La Paroisse de St-Albert. 

21. Famille Paul Goutier, Vermillion 

22. Les Dames de Ste-Anne, Bon- 
nyville. 

23. Famille Arthur Robert, Edm. 

26. Famille Joseph Lemire Sr, 
Falher. 

27. Les Paroissiens de la Cathé- 
drale de St-Paul. 

28. Famille de Mme Yvonne Lauzé 
de Falher. 

29. Les Paroissiens de Donnelly 

80. Les Veillards du Foyer You- 

ville, St-Albert, 


D 


Comité du Chapelet, 
Poste CHFA, 

10012 -109e rue, 
Edmonton, Alberta, 


Mon cher Monsieur, 


#9, 10940-137 rue, tél. 454-2128 FE 


D REELISEZ LE 


Nôus avons besoin d’un 
“homme 

d'expérience 
capable 

dévoué 

énergique 

pour nous représenter aux 
“Ecoles séparées 


di @ 


| Dr René BOILEAU 


aux élections du 14 octobre 


BOILEAU, G. Rene | 


Publiée pa le Comité du Dr René Boïleau 


. En avril dernier, les Chevaliers de Colomb de St-AÏ joe 
‘organisaient une exposition sur la VOCATION au sous-sol de’leur 


église paroissiale. Cinquante communautés masculines et féminines 
y dressèrent un kiosque. Une semaine durant, les portes furent ou- 
vertes, permettant à une foule de personnes du district d'Edmonton 
de se rendre compte du travail de tant de communautés, auprès de 
nous et au loin, car la plupart de ces communautés ont des territoi- 


res missionnaires. 


Conjointement avec cette exposition, un concours fut organisé 
chez les étudiants et les étudiantes. Les six textes qui furent primés 
reeurent leur récompense dimanche dernier. 

Voici la composition de Mlle Bertha Heemskerk qui fut 


première. 


“Oui, ma fille, il le faut. Tu as lo- 
bligation de connaître différentes vo- 
cations.” 

“Maïs, je ne veux pas être une soeur! 

“C'est à toi de décider cela au temps 
voulu; mais pour que tu puisses faire 
un vrai choix et enseigner tes enfants 
si tu te maries, tu devrais visiter l’ex- 
position de Saint-Aïlbert.” 

Quelle vérité se trouve dans ce di- 
alogue? La vocation la moins comprise 
et la plus enveloppée de mystère, c'est 
la vie religieuse. Mais pourquoi? N’est- 
ce pas que les religieux et religieuses 
sont humains comme nous? Ii n’y a 
qu'une différence: ils ont entendu J’ap- 
pel divin et lui ont répondu en se don- 
nant entièrement au service du Maître. 

Comment savent-ils que Dieu les 
veut dans son champs? L'intelligence 
normale, une bonne santé, un peu de 
piété sont des indications assez sûres. 
Mais beaucoup de jeunes sont ignorant 
de toutes connaissances de la vie reli- 
gieuse. Ils ont peur parce qu’ils ne la 
connaissent pas; ils ont peur que, s'ils 
en savent quelque chose, il leur fau- 
dra entrer dans cette vie. Ils ont peur 
de l'inconnu. L’exposition à Saint- 
Albert nous à ouvert Jes yeux. Pre- 
nons le kiosque des Soeurs de l’Assomp- 
tion de la Sainte Vierge. Il y avait là 
deux portraits d’une jeune religieuse 
très, très belle. La jeune fille songe 
en passant: “Je ne savais pas qu'il y 
eut des soeurs si jolies.” Eh bien, oui! 
Des filles de talents divers entrent 
chez les Soeurs, pas seulement celles 
qui ne peuvent trouver de mari com- 
me nous lapprend le dicton populaire. 
Ce n’est pas pour leur beauté de visa- 
ge qu’elles atteindront le ciel, mais 
bien par leur beauté d’âme. . 

“Beauté d'âme! Mais je ne suis pas 
très pieuse. Je n'aime pas tellement 
prier, moi. Ce que j'aime, c’est de sor- 
tir avec mon ami, de danser, de faire 
tourner des disques.” 

Voilà une jeune fille très normale, 
et ce sont les filles ordinaires qui font 
les meilleures religieuses. Elles renon- 


çent à leur propre volonté pour faire 
celle du Christ. Elles veulent aimer 
Dieu de toute leur personne. Cela ne 
veut pas dire qu'elles sont saintes; 
elles essaient de l'être, surtout de le 
devenir. Elles ont chacune leurs fautes 
comme. tous les humains que nous 
sommes. Seulement, elles ont un grand 
idéal et s’exercent à vivre dans la 
présence de Dieu. Pourquoi? La joie 
spirituelle, celle de: se donner aux 
autres, les possède, et élles la rayon- 
nent partout où elles vont. 

Pourquoi y en a-t-il si peu qui sont 
assez généreuses pour se donner? Le 
sacrifice est une qualité quasi bannie 
de notre société d’aujourd’hui, alors 
que l’égoisme règne. Si, depuis sa nais- 
sance, Ja jeune fille apprenaîit qu’elle 
doit s’oublier pour les autres, elles au- 
rait peu de crainte à livrer sa volonté 
à Dieu, qui récompense cent fois cha- 
que petit sacrifice. L'exposition a mon- 
tré les champs divers des différentes 
communautés. Il y a toutes sortes de 
travaux en toutes sortes de couvents. 
Si une fille veut se donner, elle n’a 
qu'à s'informer chez les Soeurs dont 
la communauté l’attire. Faut-il qu’elle 
y aille si elle sent un petit attrait? 
Non jamais, Elle est libre. 


L'exposition a eu pour nous mille 
valeurs intangibles, entre autres celles 
d’avoir inspiré beaucoup de jeunes. 
Cette inspiration ne veut pas dire que 
tous Jes jeunes choisiront cette vie, 
Non; mais ils y penseront, ils s’en 
informeront, soit pour prendre cette 
voie, soit pour connaître cette vie afin 
de l'expliquer à deurs enfants plus 
tard. Oui, l'exposition a eu pour tous 
une grande valeur. Elle nous a montré 
la vie des soeurs et des prêtres. Elle 
nous a fait penser. Ce qui est plus im- 
portant, elle a mis les jeunes dans la 
disposition de répondre à l'appel di- 
vin, celui de venir travailler dans la 
moisson du Seigneur. 


Bertha Heemskerk 
Académie Assomption. 


Avis 


aux jeunes Français 


En exécution de l’article 10 de la loi du 31 mars 1928 
sur le recrutement de l’armée, le Consulat prie les jeunes 
gens de nationalité française nés en 1947 aïnsi que les omis 
des classes antérieures, de bien vouloir se présenter au 
Consulat - 10038 - 110th Street - en vue de remplir une 


notice individuelle. 


En cas d’empêchement, cette notice peut-être complétée 
par le représentant légal de l’intéressé. 


Les jeunes gens demeurant dans une localité trop é- 
loignée d'Edmonton peuvent procéder à leur inscription 


par corresp ondance. 


Il est précisé que les conscrits en résidence régulière 
au Canada avant le début des opérations de recensement 
en France sont exemptés de service militaire actif en temps 


de paix. 


Veuillez trouver ci-inelus mon offrande 
de Rss pour aider au maintien de la récitation 
quotidienne du Chapelet à la Radio. 


Nom res Sssessesass D ENT LT RS PR SE SERRE 


Adresse lettres 


CCLLOPEL EEE ELEC E LE CEL ELEC CPE CEE CE CIEL EL ET ET EEE 


CETTE CELELEEE LEE EEE EEE EEE LEE ECC EPP CEE PP ET PTE PC OOO CEE COPEPPE PET CEE CET EE LEE CT 


? PP SR RP PE PP PP PP PP PP PPS 


| la feuille d'érable 

M. Harold Town, un peintre toron- 
tois fort controversé, a décrit le projet 
de drapeau canadien à feuille d'érable 
comme étant “une véritable ordure,” 
mais il est encore “mieux que l’épou- 
vantable agglomération qu'ils ont ac- 
tuellement.” 


Au cours d’une entrevue, à Mont- 
réal, M. Town a déclaré que le Canada 


a besoin d'un drapeau national blanc. 


Ce serait “un symbole de reddition 
constante,” a-t-il ajouté. I] y aurait 
une ouverture au centre dans laquelle 
serait inséré le drapeau de n'importe 
quelle nation qui pourrait être en dette 


avec le Canada à n'importe quel mo-. 


ment, 


MMACU 


Mer 


HORAIRE DE MESSES 


Au service des Canadiens français 

à Edmonton 
LEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue — 
x — 9h00 — 10h30 — 12h.00 et 5h.00 pm. 


ÉGAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue — 
SAT 9h30 —— 11h. — 12h.30 


SAINT-THOMAS : 8520 - 91e rue — 
: Dimanche: 8h. — 9h.30 — 11h. 


eredi le 30 septembre 1964 


‘ (du 5 au 9 octobre) 


Lundi: Soeur Anne-Dominique et }’abbé André Lamoureux 
“Du nouveau pour nos jeunes”. 


| Mardi: Henri-M. Guindon, S.M.M., “Rien n’est plus gratuit que l’amow” 
Mercredi: Jean Galot, S.J., “Je vous salue Marie” (Brassens) 
Jeudi: Marcel Clément, “Penser, prier, décider ensemble”. 


Vendredi: Jean-Paul Regimbald, O.SS.T, 
“Les délinquants sont des sur-doués”. 


CHFA — 680 — 4h.45 à 5h. p.m. 


Parlons français, et parlons-le bien! 


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LA SURVIVANCE 


Page 7 


nn ccm memes 


Editorial 
Bienvenue 
au XXème Congrès 
de la F.C.F.C.B. 


Dans quelques jours, soit le 10 
tiendront les assises du vingtième C 
Fédération Canadienne francaise de 
que. 


11 et 12 octobre, se 
ongrés général de la 
la Colombie-Britanni- 


I est temps, en cette occasion, non de définir 
qui ont fait naître notre Association provinciale mais d 
nous demander si ces buts, cette raison d'être, n'ont Das É 
bi l'assaut de la fragmentation ou si Ja ne Pt 
dienne-française considère encore la Fédération com . 
VORGANISME central à travers lequel elle peut le ee 
effectivement défendre ses droits, maintenir sa vie € Te 
tive et coordonner son action. L Va 


les buts 


À mon avis la réponse est affirmativ 
cas et cette réponse constitue le par 
claircir au cours du congrès. 


e dans les deux 
adoxe qu’il faudra é- 


Le thème qui a été adopté: “Que signifie la Fédér 
Canadienne-fransaise de la Colombie pour NOUS?’ l'en- 
ferme des dimensions plus vastes que celles qui nous sont 
imposées présentement par les effectifs dont nous pouvons 
nous réclamer. En fait, il pose une question qui s'adresse 
à toutes les initiatives qui impliquent les nôtres : 
Pourquoi posons-nous cette question? 


ation 


Nous devons nous la poser — cette 
plusieurs symptômes nous démontrent 
lettre à l’esprit d’une association vraiment représentative 
des intérêts collectifs. Tous ceux que nous avons consultés 
sont d'accord sur la nécessité d'un mouvement d'ensemble 
La plupart voudraient voir un secrétariat génér 
appelé à jouer un rôle efficace vis à vis Les groupes et ou- 
tilé adéquatement pour maintenir un contact permanent 
avec les autres provinces et avec les autorités. Mais certai- 
nes conditions essentielles doivent prévaloir dans nos mi- 


lieux; sinon, les cadres deviennent artificiels et sans len- 
demain. 


question — parce que 
qu'il y a loin de la 


al qui soit 


. Nous devons nous demander s’il n'y a pas à préciser le 
rôle des Cercles Canadiens-français dans les paroisses or- 


Ca et là 


Cercles ... 


Paroisses 


Associations . .. 


Nos écoles françaises de la Colombie 


. Voici un bref compte-rendu de Ja 
situation scolaire dans nos paroisses. 
Notre Association des Commissions 
scolaires vient d'être formée ct se 
tient en alerte pour toute éventunlité 
favorable possible sur une base pro- 
vinciaie. 

Il y a tout prêt de mille enfants dans 
nos trois paroisses du continent, non 
comptés d’autres enfants qui, dans des 
Cours privés, s’adonnent à l'étude du 
français à Victoria et Port Alberni. 

Elles se font de plus en plus nom- 
breuses et insistantes les requêtes de 
particuliers, jeunes et adultes, pour 
apprendre le français. Et si une n- 
quête était instituée en. Colombie au- 
près de nos amis anglais, sur cette 
question de l'étude de notre langue, il 
y aurait des surprises, intéressantes. Des 
centaines, peut-être des milliers s’ins- 
criraient immédiatement dans des 
cours de français. Il est infiniment re- 
grettable que nous ne puissions pas 
mettre sur pied semblable organisa- 
tion. 1} nous manque des professeurs, 
des locaux et aussi des moyens finan- 
ciers. C’est une des plus urgentes ques- 
tions qu'il faudrait mettre à l'étude. 
Paroisse de Lourdes. 

Les écoles sont sous la direction des 
religieuses Ursulines de Rimouski, I] 
ya 13 religicuses dans la communauté, 
La Révérende Mère Marie-de-la-Pas- 
sion est supérieure, et Mère Maric-du- 
Saint-Lsprit est son assistante, Mère 
Saint-Bernard est directrice des écoles. 
Dix religivuses s'occupent d’enscigne- 
ment et son aidées par six personnes 
laiques. I y a de plus un pensionnat 


leine Côté, le et 2e années. 
Paroisse de Fatima. 

Les religieuses du Bon Pasteur de 
Québec ont la direction des écoles. 
La communauté se compose de 15 re- 
ligieuses, dont deux suivent des cours 
spécialisés à J'Université catholique de 
Nelson, ce sont les révérendes soeurs 
Saint-Albina, et Marie-Françoise. La 
supérieure est la Révérende Mère Ma- 
ry-William et Sr Saint-Edouard-de-la- 
Croix, son assistante. Socur Blanche-de 
-Castille est directrice des écoles. Le 
jardin d'enfants est florissant, Il y a 
49 petits d'inscrits et sont divisés en 
deux groupes, l’un le matin et Fau- 
tre, l'après-midi. Sr Ste-Céline-des-An- 
ges est en charge de ces enfants. 

Les écoles sont fréquentés par 353 
enfants, répartis en douze classes. Dix 
religieuses et trois laiques sont en 
charge des cours. En voici les titulaires. 

Sr. Suint-Edouard-de-la-Croix, 8e 
année; Sr Ste-Geneviève ct Sr Mary- 
William, 7e année; Sr St-Norbert-Marie 
Ge année; Sr Ste-Lucine, 5e annéc; 
Mme O. Gosselin, 4e année; Sr St- 
Laurent, 8e année; Mme L. Girard, 
2e année; Sr St-Michel, lère année; 

Au cours anglais: Sr Marie-Wilfrid, 
5e et Ge années; Mme P. Griffin, 3e 
et 4e années; Sr Marie-Hélène, lère 
et 2e années. 

Paroisse St-Sacrement. 

Plus de 200 enfants sc sont présen- 
tés le jours de inscription. I a fallu 
en refuser un certain nombre; car les 
classes étaient remplies à capacité, Il 
y avait déjà 39 élèves en 5e année et 
35 en Ière année. L'école est sous la 


Sr Maric-Reine-du-Cénacle, 6e année; 
Sr Maric-François, 5e année; Sr Ste- 
Aline, 4e année; Mlle Marleau, 3e 
année, Sr M-Charles-de-Foucault, 2e 
année; Sr Ste-Joanne, Llére année. La 
Rév. Mére Louise-de-Savoic, s'occupe 
de cours spécialisés dans différentes 
classes, surtout de l’enscignement de 
J'anglais. 

Résumé. 

Ainsi dans nos trois paroisses fran- 
çaises du continent, il y a 976 en- 
enfants répartis en 33 classes. Les ins- 
titutrices sont au nombre de 38, dont 
28 religieuses et 10 laïques. Certes ces 
effectifs sont Joins d'approcher ccux 
des minorités françaises des autres pro- 
vinces, ct la grenouille ne veut nulle- 
ment prétendre à devenir aussi grosse 
que Île bocuf. Mais nous sommes bien 
organisés et nous voulons présenter un 
front uni, avec tous nos compatriotes. 

Et Je temps presse. La poussée 
“française” déferle d’un océan à J'au- 
tre. On va rejeter aux oubliettes le 
vètement vétuste de Ja constitution de 
1867. De profonds penseurs, des éru- 
dits étoffés d'expérience ct de décep- 
tions sont à en repenser et recomposer 
une autre. Et Jun des principaux i- 
tems sera que toutes ]cs provinces re- 
connaissent l'égalité des deux langues 
dans leur législation et leur octroi de 
subsides, Cette éventualité m'est plus 
une utopie, 

S'il fallait reconnaitre une caracté- 
ristique à nos écoles de la Colombie, je 
dirais que c’est l’enscignement religi- 
eux qui sy donne. I faut l’attribuer 
avant tout à nos excellentes religi- 
cuses: Jours exemples, plus que leurs 
enseignements, créent dans l'âme de 
nos jeunes un idéa] de vertu dont l'at- 
trait et Ja force sont irrésistibles et 
cet idéal répond si parfaitement aux 
désirs de notre population, Nos insti- 
tutrices laïques elles-mêmes n'échap- 
pent pas à l'influence religieuse de nos 
bonnes Soeurs et se voient dans l’heu- 
reuse nécessité d'apporter leur en- 
tière collaboration à la formation de 
nos chrétiens de demain. 


Programme sommaire 


La Fédération canadienne-française 


de la Colombie-Britannique 
20ème Congrès 


Vendredi 9 octobre: 


4,30 pm. Comité de l'éducation. 
exécutif) 


(Election du 


Jours sur la Méthode Dynamique. 


nouvel 


Titulaire: Sr Yolande de FImmaculée de Sher- 


brooke, Québec. 


7.30 pm. Réunion des animateurs des (Commissions d’é- 


tudes dn Congrès. 


Samedi, 10 octobre: 
9.30 aan, Inseription des délégués et invités. 
10.00 a.m. Première séance plénière du Conurés. 
a) Adoption du procès verbal 
b})} Adoption de l'agenda. 


ec) Election des comités du congrès. 


dj Rapports des Cercles présents et des co- 


mités permanents. 


11.45 a.m. Intermission. 


Repas-buffet à la Salle des Chevaliers 
Colomb. 
1.30 pm. Inscription des délégués. 
1.45 pm. 2ème séance plénière du congres. 
Discours d'ouverture (Thème du congrès) 
2,30 p.m. Séances en commissions 


4.30 pm. 8ème séance plénière du congrès. 


. avec 12 filles et un jardin d'enfants, direction des religicuses du Bon Pas- LORGEL 5! s er libre 

ganisées. Il faut se rappeler que dans leur: conception pre- sous la direction de Mme Cljaire Tur- teur de Québec. La Rév. Mère supé- See tente DR EE 

nuére, ces cercles avaient été fondés, dans la plupart des gcon, avec 25 petits inscrits. En tout,  ricure est Sr M-Louise-de-Savoic: elle S.30 pm. Soirée récréative 

milieux, avec, comme objectif principal, la fondation éven- il y a 428 élèves répartis en L4 classes. est aussi directrice de l'école. Sr Ste- ST-SACREMENT 

tuelle d’une paroisse. Les activités de ces cercles étaient En voici les titulaires. Agathe-de-Jésus est assistante, Il n'y Dimanche, 11 octobre: 

d'autant plus intenses que le but était précis et qu'il fallait M. Marie-Immaculée, 10e année; a pas encore de jardin d'enfants, mais V FE Su N 
le nombre et la qualité pour l’atteindre. La fédération de M. St-Jean-du-Calvaire, Je année; M. le projet est à l'étude: beaucoup de ancouver 9.30 an. Réunion des comités du congrès 


ces cercles s’est réalisée dans le même contexte. Les résul- 
tats ont été extraordinaires. Il a suffi d’une décennie pour 
partir d’une seule paroisse, qui était déjà vieille d’une tren- 
taime d'années, pour monter ce nombre à six, fonder deux 
nouvelles écoles et un couvent, une action concertée en des 
réalisations concrètes de l’ordre du cent pour un. 


. Maïntenant, nous assistons au phénomène de l“anti- 
climax”. (pardonnez-moi cet anglicisme.) Les cercles, qui 
auraient dû se transformer en des groupes d'inspiration 
culturelle, sont restés, malheureusement, attachés à leur rôle 
de fondateur. Dans les paroisses bien organisées, possédant, 
une écolé, l’importance du cerele a été supplantée par celle 
des organismes paroissiaux. Les membres, à part un petit 
noyau, se sont intégrés aux structures paroissiales. Le dan- 
ger est évident. Dynamisme paroissial n’est pas synonyme 
de dynamisme national. En un mot, la paroisse sera encore 
là dans dix ou vingt ans, plus dynamique que jamais; mais, 
sera-t-elle encore une paroisse nationale? . , . sera-t-elle 
encore un foyer d'inspiration française? ... ceux qui auront 
travaillé à l’éclosion d'une oeuvre magnifique seront-ils 
ensevelis dans ses cendres ? 


Marie-du-D'ivin-Coeur, 8e année; Mme 
Adélard Goyette, 7e année; M. Maric- 
du-Saint-Esprit, Ge année; Mme Lu- 
cien Racine, 5e année; M. Ste-Claire- 
d’Assises, 4e année, Mme A. J. Trépa- 
nier, 8e année; M. Marie-de-la-Charité, 
2e année; M. Marie-Emmanuel, lère 
année. 

Au cours anglais Mme Georges 
Perron, 5e et 6e années; Mme Lucien 
Ayotte, 3e et 4e années; Mlle Made- 


ptroissiens le désirent. 

La communauté se compose de 9 
religieuses. Huit s'occupent d’enseigne- 
ment, y compris la Rév. Sr Marie-Ré- 
jeanne qui donne des cours de chant 
et piano. Il y a une institutrice laique, 
Mile Monique de Moissac, présente- 
ment remplacée par Mile Jocelyne 
Marleau, Ïl y a 195 enfants, répartis 
en 7 classes, dont voici les titulaires. 

Sr Ste-Agathe-de-Jésus, 7e année; 


Rapport du Comité de l'éducation 


La réunion eut lieu au couvent du 
St-Sacrement à Vancouver, le onzième 
jour de septembre mil neuf cent soix- 
ante-quatre. Elle fut présidée par la 
Révérende Mère Marie-de-St-Bernard, 
OS.U. 

Etaient présents: Le Rév. Père Lo- 


écoles et des couvents, etc. dans le 
but d'en faire oeuvre provinciale, ce 
qui répondra mieux aux intentions du 
Ministère des Affaires Cuiturelles de 
Québec qui subventionne ces cours 
de la méthode dynamique. 

Au cours de la réunion, M. Roméo 


Petite nouvelle 

Reprise de la Grand’messe dominicale: 
Dimanche prochain, à 11h.00. En con- 
séquence les membres de la Chorale 
sont priés d'assister à une pratique 
qui aura lieu jeudi, à 8h.00 P.M. à la 
tribune de l'orgue. Bienvenue à tous 
ceux et celles qui aimeraient faire par- 
tie de la chorale cette année. On n’a 
qu’à se présenter à cette pratique de 
jeudi soir. Directeur de la Chorale: 
M. Jean-Laurent Girard AM.1-3744: 
Organiste: Mme Harold Bringsli. 


LI + » 


Soeur Aimé: Provinciale des SS. de 
l'Enfant-Jésus de Nord-Vancouver: 
I nous fait plaisir de signaler que 
cette nouvelle Provinciale est la fille 
de Mme Catherine Girard, de notre 
paroisse, et la soeur de deux de nos 


Réunion des animateurs et rapporteurs des 
commissions. 


11.00 a.m. Messe officielle du congrès. 
Eglise ND. de Lourdes. 


1.30 p.m. 4ème séance plénière du congrès. 
a) Rapport du président. 
b) Rapport de l’Aumônier général. 
ec) Rapport de l’Agent de Liaison. 


d) Rapport financier. 


e) Rapport des cercles et comités absents à 


la 1ère séance. 


245 p.m. 
Synthèse des voeux. 


de 


Rapport des Commissions d’études du congrès 


Discussion et adoption des recommandations. 


renzo Gélinas, S.S.S. inspecteur; M.  Paquette fit part des projets suivants: RE d MM. Jean-Laurent et 4.30 p.m. Rapport du Comité des nominations 
Il nous faut secouer notre léthargie peut-être inspirée Roméo Paquette, agent de liaison de 1—Le Ministère des Affaires Cultu- OH ARCS : Fa Election d “el un tif : 
par la satisfaction du devoir accompli, et c’est l'objectif la Fédération; Les Révérendes Mères  relles est prêt à débourser la somme de ut a a 


que s’est fixé notre XXe Congrès. 


Tous nos groupes doivent participer. 


Comme nous l’avons dit plus haut, notre thème ren- 
ferme des dimensions plus vates que nos effectifs actuels. 
C'est pourquoi, cette année, toutes les associations, tous 
les mouvements paroissiaux, mouvements culturels, écono- 
miques, de loisirs, d'éducation, ete. sont invités à se faire 
représenter au congrès. Cette représentation doit être aussi 
complète que possible et suffisamment nombreuse pour que 
chaque organisme soit présent sur tous les comités d’études. 


La Fédération devra devenir le symbole et l’organe 
central, tout à la fois, de notre vie canadienne-française, de 
notre unité d’action et de notre affirmation dans le milieu 


colombien. 


Il est certain que chaque groupe isolé, s'il n’est pas 
rattaché aux autres par un organisme central, est voué à 
l'assimilation par le milieu où il travaille. Qu'il soit d’un 
caractère confessionnel ou national ne change rien au droit 
et au devoir qui nous incombe de conserver et d'améliorer 
notre personnalité eanadienne-française. Ceei n’est pas du 
nationalisme dans le sens qu’on est porté à donner aujourd” 
hui à ce mot, c’est un droit naturel, c’est une condition de 


la dignité humaine. 


Roméo Paquette, agent de liaison. 


La Fédération Canadienne França 


Prière d'ouverture 
Présences 

Les rév. pères Therrien, Bélanger, 
Gélinas et Lemire. MM. Comeau, FPa- 
quette, A. Gaudet, H. Beauregard, Pi- 
olat, Ledet, V. Kropninski, R. Duquet- 
te, G. Robinson, et F. Léger. Mmes 
1. Alain, B. Lambert, A. Cadieux, R. 
Paquette. Miles H. Gauthier et Miche- 
line Paquette. 

Adoption du procès verbal. 
” Correspondance 

De l'Association Culturelle Cana- 
dienne re: Reconnaissance officielle 
d'un programme scolaire. 

S. E. Mgr Johnson, Archevêque de 
Vancouver re: rencontre avec l'agent 
de liaison. 

Congrès général à Québec. 

De lVA.CE.L.F. re: délégation au 

Des réalisateurs de “Fête au Village” 
te: Emission émanant de Vancouver 
à être enregistrée le 30 juin. 


Ministère des Affaires Culturelles 
re: octroi de $500.00 à la troupe Mo- 
lière en vue du Festival International. 

De M. R. Motut de Mission City, re: 
abonnement à la Survivance pour le 
chef du parti libéral provincial de 
Colombie. 

De la Fédération Canadienne-fran- 
çaise de l'Ouest re: réunion à Edmon- 
ton, Je 13 juin. , 

Société St-Jean Baptiste de Montréal 
re: Fêtes nationales du Canala fran- 
Fe M. Gilles Lachance re: départ 
pour l'Est, démission du poste de Se- 
crétaire Général. 

Rapport financier 

Recettes: 1,015.00 

Dépenses: 1,226.48. 

Agent de liaison . 

Les membres sont invités à lire le 
texte de ce rapport qui sera publié 
dans La Survivance du 30 juin 1964. 


St-Bernard et St-Jean-du-divin-Coeur, 
O.S.U; Les Révérenles Soeurs Marie- 
Louise-de-Savoie; supérieure à Van- 
couver; Mary-William, supérieure à 
Fatima Marie-Blanche de Castille; 
Marie-Reine-du-Cénacle; et Ste-Aline 
S.C.IM. 

Le but principal de Ja réunion, était 
d'organiser les cours de méthode dy- 
namique, pour deuxième année, qui 
seront donnés, à l’occasion du Congrès 
de la Fédération, par la Révérende 
Soeur Yolanle-del’Immaculée, des Fi]- 
les de la Charité du Sacré-Coeur de 
Sherbrooke, Québec. 

Ces cours auront lieu à Notre-Dame 
de Lourdes de Maillardville, aux da- 
tes et heures suivantes: 
vendredi, 9 oct. de 5.00 à 6.00 pm. 

et de 7.00 à 9.00 p.m. 
samedi, 10 oct. de 9.00 à midi a.m. 
lundi, 12 oct. de’ 9.00 à 11.00 am. 

et de 4.00 à 5.00 p.m. 
mercredi, 14 oct. de 7.00 à 9.00 p.m. 
vendredi, 16 oct. si possible; heure à 
déterminer. 

On a aussi proposé qu'à l'occasion 
du Congrès dans l'après-midi du 10 
oct., il y ait un séminar pour des pro- 
fesseurs. Ce séminar sous les auspices 
de la Sr Yolande-de-l’Immaculée, se- 
rait très profitable à tous. On a même 
l'intention d'y inviter des représentants 
des autres parties de la province, des 


C'est le rapport détaillé destiné à 
la Fraternité française qui subven- 
tionne l'établissement de notre Se- 
crétariat permanent. 
Rapport des cercles 
Victoria. — Séances de la Commis- 
sion Royale sur le B. et B. auxquelles 
Je cercle local a participé activement. 
N.D. de Fatima. — A tenu deux as- 
semblées préparatoires à la St-Jean 
Baptiste et a organisé deux soirées. 
Albemni Port Alberni, — Classe de 
catéchisme en français; une heure de 
français par semaine dans une école 
publique. La bibliothèque s'aggrandit 
lentement; la Caisse Populaire va bien 
Séance dramatique: “service de nuit”. 
Succès. 117 personnes présentes. 
Notre-Dame de la Paix. — Souper 
et soiréc-forum; Thé et goûter à da 
fraise Je 26 juin. 
Fête de ln St-Jean Baptiste 
Manifestation extérieure par un pique- 


8300.00 pour des prix de français à la 
fin de l’année dans nos écoles, Il est 
préférable que ces prix soient donnés 
en nature plutôt qu'en argent. Sans 
doute, quelques élèves seraient déçus, 
mais ce serait une bien meilleure oeu- 
vre de formation. Le comité étudiera 
bientôt la question de savoir si ces prix 
consisteraient en volumes ou en disques 
français avec chants français. On devra 
en faire rapport à Ja Fédération avant 
Noel. 

9—On étudie aussi la possibilité d’é- 
change d'étudiants avec la province de 
Québec. Des essais ont déjà donné 
satisfaction. 

Et comme M. Paquette arrivait de 
Québec, où il avait assisté au Congrès 
le l'ACELF, les délégués en profitè- 
rent pour lui demander ce qu’il pensait 
du mouvement séparatiste du Québec. 
Plusieurs parmi les religieuses surtout, 
ne connaissaient que très imparfaite- 
ment les événements qui se déroulaient 
dans l'Est. D’après ses observations il 
en était venu à la conclusion qu'il y 
a 50% des chances que le Canada reste 
uni. I] faut être prêt à toute éventu- 
alité. Sincères remerciements à M. 
Paquette pour ses très intéressantes 
remarques. 


Soeur Ste-Aline, S.C.I.M. 
. secrétaire. 


Rapport de l'exécutif 


nique populaire au parc Blue-Moun- 
tain. 
Art Dramatique 

Envoie de pièces à Prince George et 
à Victoria. 4 et 5 juillet participation 
de la Troupe Molière au Festival In- 
ternational de Vancouver. Séminar à 
U.B.C. sur le thème du 7ème Festi- 
val international de Vancouver: “La 
France et le Canada français”. Il est 
proposé par Mme Lambert que le Co- 
mité d’Art Dramatique s'appelle plu- 
tôt: Comités des Arts. Porté à l’étude. 
Affaires nouvelles 

Décision de mettre dans un fonds 
inaliénable le don de $8,000 ACELF. 

Délégués permanents à la Fédéra- 
tion C.F. de l'Ouest: Messieurs Léo 
Comeau, Harry Beauregard et Roméo 
Paquette. | 

Don de $25.00 à la cause St-Vital, 
Manitoba. 
Ajournement 


M. Harry Beauregarl 
Nouveau trésorier de notre caisse 


Il est entré en charge Je 15 sept. 
Félicitations et voeux de succès. Té- 
léphone de la Caisse: 874-9622, 


+ # + 
La médaille d'or du Gouverneur Gé- 
néral attribué à Mlle Patricia Ellis. 
Nos chaleureuses félicitations à cette 
jeune paroïssienne si méritante. Elle bé- 
néficiera durant les 3 prochaines an- 
nées d’une bourse de la Banque de 
Montréal à l'Université Yale des Etats- 

Unis. 
‘ L 2 + + 


Honneur à deux anciennes de notre 
école: 

Imogen Dean, qui s'est classée lère 
en 12e année, au Couvent du Sacré- 
Coeur, et a mérité une bourse d’études 
pour l'UBC. A également gagné une 
bourse d'études Hélène Meloche, fille 
du Docteur et de Mme Lorenzo Me- 
loche. 


* LI # 


Un instructeur de (Culture Physique 
pour notre école 
Nous souhaitons la bienvenue et 
plein de succès auprès de nos élèves 
à M. Robert Holicza. Son numéro de 
téléphone est 433-2164, 


Prière 

* Li #* 
CONGRES GENERAL 
les 10, 11 et 12 octobre. 

Prière aux secrétaires ou responsa- 
bles des cercles ou comités de remplir 
sans délai les formules de rapport 
qui accompagnent ce rapport. 

Faire parvenir les noms de vos dé- 
légués au secrétariat avant le ler octo- 
bre afin que nous puissions estimer 
les cadres du congrès. 

Choisir vos délégués parmi les mem- 
bres qui promettront d’être actifs dans 
leur milieu au cours de la prochaine 
année, 

Des cercles n’ont pas encore fait 
parvenir au secrétariat ou à Mme la 
trésorière le nombre et les noms et 
adresses de leurs membres recrutés à 
l'intérieurs des cercles. IL EST. TRES 
IMPORTANT QUE CECI SOIT 
FAIT IMMEDIATEMENT, 


5.00 p.m. Souper-buffet. Salle des Chevaliers de 


Colomb. 
CONFERENCE DU CONGRES. 


M. Séraphin Marion. Sujet: Nos raisons 
d’espérer. 


8.00 p.m. 


Lundi, 12 octobre: 
10.00 a.m. Réunion du Conseil Exécutif. 
12.30 pm. BANQUET DE CLOTURE. 


Toutes les séances du congrès seront tenues à l’Ecole 
Notre-Dame de Lourdes, Maillardville. 


oo 


Nos délégués au 
XXe Congrès de la Fédération 
Voici les délégués qui représente- 
ront notre paroisse à ce congrès, qui 
se tiendra les 10, 11 et 12 octobre, à 
Lourdes Maillardville: M. et Mme 
François Coulombe, M. et Mme Jean- 
Pau] Ste-Croix, M. André Piolat, M. 
et Mme Oscar Loiselle, M. Pierre Be- 
noit, Mmes Rita Girouard et D.C. 
Parker, M. Victor Levèque et Mme 
Marcel Boisvert, Substituts: Mme 
François Marchand, M. et Mme Jos 
Gagnon et M. J. Girouard. 


Aux Prières: 

M. Alfred Masse, décédé durant la 
lère semaine d'août à St-Paul, Alberta; 
également M. Auguste Itzweire, dé- 
cédé le 19 août à l'Hôpital Général 
Vancouver. 

Mme Alphonse Comeau, décédée ré- 
cemment à Vancouver. 

Mlle Mabel Boeur, décédée le 3 
septembre; également M. Thomas 
Fournier, père de Mme Armand Lemi- 
re, dont les funérailles ont eu lieu ici 
le 10 septembre. 

R.LP. 


ise de la Colombie 


Si vous désirez que le secrétariat 
s'occupe de faire Ja réservation de 
chambres pour vos délégués faites vos 
demandes le plus tôt possible 
À propos du congrès 

Notre congrès se tiendra cette année 
à la paroisse Notre Dame de Lourdes 
à Maillardville. 

Le conférencier d'honneur sera M. 
Séraphin Marion, journaliste, historin 
ct conférencier de carrière. Le titre de 
la conférence: “Nos raisons d’espérer.” 

Sr Yolande de l’Immaculée, des Fil- 
les de la Charité du Sacré-Coeur, de 
Sherbrooke, préposée à la Méthode 
Dynamique de l’enseignement du fran- 
çais, dirigera un séminar pour les per- 
sonnes et institutrices qui s’occupent de 
l'enseignement du français. 

Des commissions d’études siègeront 
durant le congrès sur les questions im- 
portantes qui nous occupent: orienta- 
tion, structures, action, méthodes de 


travail, etc. Des titulaires seront as- 


signés d'avance et les délégués seront 


invités à choisir le groupe d'étude qui 
convient le mieux à leurs fonctions. 

Tous les groupements actifs à ca- 
ratère national, éducationnel, écono- 
mique ou récréatif (mouvements de 
jeunes, loisirs, scouts, guides, etc. 
seront invités à se joindre activement 
à notre congrès afin de définir le sens 
de notre Fédération. 

Le thème de notre congrès pourrait 
être: “Que signifie la Fédération Ca- 

La Fédération C. F. de la Colombie 
pour nous?” 


Toutes communications peuvent être 
adressées à: 

La Fédération C. F. de la Colomble 

Secrétariat Général, 

333, Walker, 

Maillardville, C. B, 


Re ee nn dt 
RSR ENTRE dense 


Page # 


Au fil des heures et des jours 


mercredi, 23 septembre 

80 candidats se présentent pour 27 fonctions aux prochaines élections 
municipales du 14 octobre — Cabot Lodge rencontre Pearson et Mar- 
tin à Ottawa — la SSJB demande aux québécois de ne pas manifester 
d'aucune facon lors de la visite royale du 10 octobre — possible que 
De Gaulle n'aille pas en Bolivie — au Concile: 8 religieuses ct 6 au- 
tres femmes laiques, S laies dont un ukrainien du Canada — la pen- 
daïison du ‘Père Nocl remise une 3c fois (Marcotte qui a tué un 
policier en décembre 1962, près de Montréal) — 

jeudi, 24 septembre 

les Berlinois des deux zones pourront se visiter 4 fois d'ici la pro- 
chaine Pentécôte — ohnson reçoit le rapport Warren sur l'assassi- 
nat de Kennedy — les Nations Ünies resteront encore 3 mois à 
Chypre — les ravisseurs de 3 enfants, en France, menacent de tuer 
lcurs petites victimes si la police les recherche — au Concile, les 
évêques des Amériques demandent une prise de position sur la li- 
berté religieuse — à Edmonton la prospère, 27,000 enfants seraient 
très mal logés — à Edmonton, 4 employés de Texaco sont brûlés 
sériensement — 

vendredi, 25 septembre 

à Chypre. des soldats Suédois auraient donné des armes à des Cy- 
priotes-grecs — les 260,000 employés de la General Motors sont en 
grève aux E.-U. — Je Canada offre de se retirer de la Commission 
chargée de surveiller la paix au Vietnam, au Laos et au Cambodge, 
pour donner sa place au Japon — le 22e régiment s’est dit insulté de 
ce que le Fédéral lui aie défendu de hisser leur fleurde lis à Ottawa, 
lors de leur 50e anniversaire — au 31 juillet, fin de l’année fiscale 
pour le blé, Canada avait exporté 594 millions de boisseau — pour 
la première fois dans l’histoire, une femme assiste À une séance de 
Concile — 

samedi, 26 septembre 


en son 67e anniversaire de naissance, Paul VI annonce la canonisa- 
tion des 22 martyrs de l’Ouganda exécutés entre 1885 et 1887 — l’AI- 
berta est prête à débourser #150,000 pour le Pavillon de l'Ouest ca- 
nadien à l'Expo 67 — de temps à autre, quelques membres du cabi- 
net albertain se rendront dans des petites localités pour y tenir 
conférence de presse, et ainsi se faire connaître ct faire connaître 
le travail du gouvernement provincial — si la grève de Gencral 
Motors ne se règle pas, 12,000 employés d'Oshawa seront sans tra- 
vail dans quelques jours — 


dimanche, 27 septembre 


M. Dupuy, en tête de l'Expo 67, entreprend une tounrée de 15 pays 
d'Europe pour solliciter des chefs-d’oeuvres artistiques — les cypri- 
otes tures et grecs échangent des prisonniers — le rapport Warren, 
sur l'assassinat de Kennedy, ne voit aucun complot dans cet assassi- 
nat, ni dans celui d'Oswald par Ruby — au Québec, nouveau parti 
politique séparatiste, opposé à toute violence — une femme de 31 
ans cest tuée par un fourgeon à incendie à Edmonton — Ja Norvège 
participera à l'Expo 67 — | 
lundi, 28 septembre 


au Concile, on étudie la possibilité de conférer le diaconat à des laics 
— les casques bleus (soldats de l'ONU) auront plus de latitude à 
Chypre — le ‘Edmonton United Fund’ commence sa collecte annuel- 
le — Mme Oswald, mère du présumé assassin de Kennedy, est furi- 
euse du rapport Warren — le Québec exige que les droits des Cana- 
diens français soient reconnus partout au Canada, et que le gou- 
vernement puisse traiter équitablement et non uniformément avec 
les deux groupes ethniques — 

mardi, 29 septembre 


des hommes mariés d'âge mûr pourront accéder au diaconat, mais 
de jeunes diacres ne pourront pas aspirer au mariage — Makarios 
vêut quitter la politique lorsque Chypre aura recouvert la paix, 
pour se consacrer à ses fonetions religienses — un tiers seulement des 
élèves qui voudraient commencer leur médecine à Edmonton sont 
acceptés — nn incident entre Bonn et Moscou à failli empêcher la 
prochaine visite de K à Bonn — notre affaire de Chypre, au 26 dé- 
cembre, nous aura coûté 4 millions — rumeur que Paul VIT viendrait 
ouvrir l'Expo 67 — 


teen 


Club ‘“Parlez-vous?” . .. 
(Suite de la page 1) 


GOUVERNEMENT 
DE LA PROVINCE 
DE L'ABERTA 
DEPARTEMENT 
DES AFTAIRES 
MUNICIPALES 


Vente publique 
de terres 


Avis est par les présentes donné 
que d’après les stipulations de “Fax 
Recovery Act” chapitre 334, R.S.A. 
1955. les terres suivantes scront mi- 
ses en vente par encan qui aura lieu 
aux Bureaux du Service d’Agricul- 


chansons folkloriques “Vive la Cana- 
dienne”, dirigé par Me Louis Desro- 
chers. 

La soirée qui avait été dirigée par 
Me Lucien Maynard, CR. ct par M. 
Roger Motut, se termina par une ex- 
cellente tasse de café dégustée alors 
que la conversation française, plus li- 
bre et moins formelle, se poursuivait. 
Tous, élèves et moniteurs, se disaient 
très heureux de cette initiative de 
l'Association Canadicnne-française et 
assurés que ces soirées porteront des 


ture à Wanham, Alberta, mercredi 
le 21 octobre 1964 à 2 heures de 
J'après-midi. 

DISTRICT NON ORGANISE 
EN MUNICIPILITE No 132 
Pte de Sce. Sec Twp. Ryc AL. Acres 

a] 


Pte NW. 1 83 22 5 105 
5 155.44 
5 156.45 
5 158.97 
5 158.97 
5 159 
5 159 
5 5 156.47 
5 156.46 
5 157.98 
5 160 
ÿ 5 159 
5 154 
5 157.62 
78 26 5 160 
78 26 5 160 
78 26 5 160 
76 1 6 160 
76 1 G 160 
76 1 G 160 
78 1 6 160 
78 1 6 160 
76: 2 G 160 
77 9, 6 159 
78 2 G 160 
: 78 2 6 158 
W. 16 78 2 6 153.95 
(C. . 123-T-187) 
NW. 23 78 2 6 157.98 
26 2 
3 6 160 
3 6 160 
: 36 1 
C. de T. 161-N-122 
NE ee 30 76 3 6 157.35 
SENNE inee l4 78 3 6 160 
NW. 19 76 4 6 160 
NAN ss 33 77 4 6 156 
(C. de T. 168-J-170) 
Belloy 
Lots Bloc Plan 
Get Fhiherentennns 1 92967ET 
Tangent 
Lots Bloc Plan 
Annie disninere es ins Gas 525HW 


Chaque morceau de terre mis en 
vente sera sujet à l'approbation du 
ministre des Affaires municipales, 
sujet aussi à un prix de réserve de 
même qu'aux restrictions et condi- 
tions contenues dans les Certificats 
de Titre. 

Réserve cest faite des mines et mi- 
nÉTAUX. 

Les termes et conditions de ven- 
te seront annoncés à la vente, ou 
peuvent être obtenus du soussigné, 

Le rachat de ces terres peut s’ab- 
tenir sur paiement de tous les arré- 
rages de taxes plus des frais, en tous 
temps avant Ja vente. 

Daté à Edmonton, Aïlberta ce 
3lème jour d'août 1964. 

À. W. MORRISON, 
sous-ministre. 


fruits merveilleux à plus d’un point de 
vue. 
Témoin 


Soyons fiers 
de parler français 


GOUVERNEMENT 

DE LA PROVINCE 
Etes DE L'ALBERTA 
DEPARTEMENT 
DES AFFAIRES 
MUNICIPALES 


== 
Vente publique 
de terres 


Avis est par les présentes donné 
que d’après les stipulations de “Tax 
Recovery Act” chapitre 334, R.S.A., 
1955, les terres suivantes seront mi- 
ses en vente par encan qui aura lieu 
au Magasin Bassarabs, à Calais, 
Alberta, jeudi le 22 octobre 1964 
à 2 heures de l'après-midi. 

DISTRICT NON ORGANISE 

EN MUNICIPALITE No 126 
Pte de Sec. Sec Twp. Rge M. Acres 


NW. 1 69 22 5 160 
SW. ie 1 69 22 5 159.8 
Pte S.W. …, 15 70 22 5 139.12 

{C. de T. 144-Z-197) 

À DR 27 70 22 5 155.54 
Pte NW. . 33 70 245 31 

S du Lac 

{C. de T, 57-F-167) 
NW. … 2 71 265 161 
NE, 1 1 6 159 
S.W. 1 1 6 160 
NE. 1 6 159 
NE. . 1 6 159 
NW. 1 G 160 
NE. 1 G 159 
SE: 1 6 158 
NW. 2 6 161 
S.W. 2 6 160 
Lot Plan 
raisins 7 1273HW 


Chaque morceau de terre mis en 
vente sera sujet à l’approbation du 
ministre des Affaires municipales, 
sujet aussi à un prix de réserve de 
même qu'aux restrictions et condi- 
tions contenues dans les Certificats 
de Titre. ; 

Réserve est faite des mines et mi- 
néraux. 

Les termes et conditions de ven- 
te seront annoncés à la vente, ou 
peuvent être obtenus du soussigné. 

Le rachat de ces terres peut s’ob- 
tenir sur paiement de tôus les arré- 
rages de taxes plus les frais, en tout 
temps avant la vente. 

Daté à Edmonton, Alberta, ce 
3lème jour d'août 1964. 

A. W. MORRISON, 
sous-ministre. 


Mgr Lussier ... 


(Suite de Ja page 1) 


souffrants du Purgatoire. Nous pou- 
vons les aider par nos prières et nos 
sacrifices. 
La Vierge Maric : 

Dès que ce chapitre fut terminé, 
nous avons abordé le sujet si important 
ct si beau de la Vierge Maric. Les in- 
terventions on été nombreuses. Les 
Pères ont essayé de définir la place et 
le rôle de la Vicrge Marie dans le 
Mystère du Christ et dans l'Eglise. Le 
texte que nous avons en mains me sem- 
ble très bien fait, Et j'ai l'impression 
qu’il sera accepté sans trop de modi- 
fications. J'ai confiance que ce texte 
une fois publié viendra éclairer, stimu- 
ler Ja dévotion de tous envers la Sainte 
Vierge Marie. Ayant plus besoin du 
Christ que jamais dans le monde, nous 
avons un besoin souverain de Maric. 
Sans elle, comment pourrions-nous 
aller à Jésus? Elle cest toujours sa 
mère; et elle, toujours notre mère. 

Bien chers auditeurs, je n’ai pas le 
temps de vous parler des deux autres 
sujets qui occupent présentement les 
Pères Conciliaires: 1) l'Eglise dont nous 
votons les propositions formulées l'an 
passé au cours de la deuxième Session; 
ct 2) Ja charge Pastoralc des évêques 
qui fait l’objet des interventions à ce 
moment-ci, 
L'Heure des grandes décisions 

Mais tous savent ct sentent que c’est 
l'heure des grandes décisions. Ces su- 
jets sont Je Centre ct le sommet de 
Vatican II Le Saint-Père Fa dit très 
clairement dans son discours d’ouver- 
ture, “Notre Concile, à dit Paul VI, 
Notre concile actuel, Oecuménique 
comme le précédent, s'apprête à con- 
firmer bien sûr, l’enscignement de ce 
dernier sur Jes prérogatives du Pontife 
romain, maïs il aura également—et ce 
sera son but principal—à mettre en 


LA SURVIVANCE 


lumière ct en pleine valeur les préro- 
gatives de l’épiscopat.” 

Appel à la prière. . .. 

Puisque cest lheure des grandes 
décisions, c’est donc l'heure des priè- 
res plus ferventes que jamais pour le 
Concile ct pour tous les évêques du 
monde entier. Je vous demande avec 
instances de redoubler de ferveur et 
de prières pour les grandes intentions 
du Concile. Je vous bénis. 


lettre à Mgr Loranger 


Le 15 septembre 1964 

Cher monscigmeur Loranger, 

Le voyage de traversée s'est fait 
sans autre incident que celui d’un re- 
tard de près de trois heures. Nous 
avons attendu à l'aéroport de Dorval, 
notre avion du Canadien Pacifique, qui 
venait de Vancouver, et qui avait dû 
y attendre l'arrivée de l'avion venu 
du Japon, À titre de compensation, la 
compagnie offrait à ses clients déçus 
un billet donnant droit gratuitement 
à une chambre et à un repas à Fhôtel 
Hilton. J'ai préféré rester à l'aéroport 
où jai pu causer aimablement avec 
Yabbé Jean-Claude Robitaille et le 
R. P. Armand Ferland. 

A deux heures a.m., nous étions con- 
duits en voiture automobile, jusqu’au 
pied de l'escalier de l'avion. Nous 
étions une douzaine d’évêques à bord. 
Le vol au-dessus de l'océan fut parfait. 
Et Je service des plus empressé. J'ai 
fait le voyage en compagnie de S. 
Exec. Mgr Klein, évêque de Saskatoon. 
—Vers 9.00 am. nous aiterrissions à 
Lisbonne au Portugal. Là un cardinal 
(Manuel Gonçalves Cerejeira) et six 
évêques nous rcjoignirent à bord. — 
Deux heures plus tard, nous atterris- 
sions à Rome. Deux Pères de la Frater- 
nité Sacerdotale m'attendaient au dé- 
barquadère. Les formalités de Douane 


furent très sommaires. Et bientôt, dans 
le petit Fiat, je prenais la route de la 
ville, Je fus d’abord conduit au Se- 
crétariat où je m'inscrivis, puis à la 
maison de la Fretcrnite sur le Monte 
Mario. 

Ici j'ai retrouvé la même cordiale 
et fraternelle hospitalité, le même 
personnel, les mêmes collègues cana- 
diens et colombiens, la même chambre, 
le même splendide jardin, la même 
chapelle où le St-Sacrement est ex- 
posé continuellement, le même climat. 
Depuis notre arrivée à Rome, il fait 
très chaud. Nos fenêtres demeurent 
grandes ouvertes jour et nuit, et nous 
transpirons. Il est impossible de se pro- 
mener au soleil, celui-ci est brûlant. 

Lundi, ce fut l’ouverture. La céré- 
monic a consisté en une concélébration 
présidée par le Saint-Père entouré de 
24 concélébrants dont mon voisin de 
chambre ici, S. E. Mgr Lemieux, arch. 
d'Ottawa; il y cut le chant du Veni 
Creator, le serment par les nouveaux 
pères, et lJ'allocution du Souverain 
Pontife. Le S. Père a insisté sur l’im- 
portance dans la présente session, de 
bien définir l'Eglise, et de bien ré- 
ciser le rôle des évêques dans l'Eglise. 
Vue que ce concile est la continuation 
ou le couronnement de Vatican un, il 
importe après avoir défini le rôle du 
Pontife suprême, que maintenant on 
fasse la pleine lumière sur le rôle des 
successeurs des apôtres que sont les 
évêques, sur le ‘Spiritus Sanctus posuit 
episcopos regere Ecclesiam De’. 

Ce matin, nous entrions la Basilique 
St-Picrre, pour notre première Con- 
grégation Générale de cette troisième 
Session; c’est note 80ème Congr. Gé- 
nérale depuis le début du Concile. Ce 
fut d’abord la recherche de nos nou- 
velles places dans les grands cahiers. 
J'occupe cette année un siège en bas, 
dans la première rangée en avant, 
en plein milieu de la salle. J'ai deux 


évêques français comme voisins; l’au- 
xiliaire de Paris et l’évêque de Laro- 
chelle. 

Après la célébration de la Sainte 
Messe des avis ont été donnés aux 
Pères ct aux Periti. Le Doyen de la 
Présidence, Le (Cardinal Tisserant a 
exprimé le désir de nombreux Pères 
que le Concile puisse se terminer à la 
fin de cette Session-ci. Le Secrétaire 
Général a indiqué les modifications à 
la procédure en vue d’accélérer le tra- 
vail. Au nom du Conseil de Présidence, 
il a fait des remarques sévères aux 
théologiens, aux experts, leur deman- 
dant d’être plus discrets, plus réservés 
dans leurs expressions d’opinion, qui 
trouble tellement l’âme des prêtres et 
des fidèles. 


Ensuite nous avons passé à l'étude 
du chapitre sur les Fins dernières. Une 
douzaine d’orateurs ont pris da pa- 
role, La première séance a pris fin à 
12.35 p.m. De retour à la maison, nous 
avons pris le diner à 1.20 pm. Il 
semble que ce sera notre programme 
de commencer à 9.00 a.m. et terminer 
à 12.30 p.m., tous les jours. 


Je vous envoie mes salutations cor- 
diales et mes amitiés aïnsi qu’à tous 
mes prêtres, religieuses et fidèles du 
diocèse, et d’une façon spéciale, je 
salue nos chers séminaristes. 

Bien vôtre dans le Christ et l'Eglise, 


+ Philippe Lussier C.Ss.R. 
Evêque de St-Paul, Alta. 


Castro irait 
en Algérie 


Alger. — Le Premier ministre Fidel 
Castro, de Cuba, doit se rendre pro- 
chainement en Algérie, annonce l’agen- 
cc d’information APS, se référant à 
une source proche du ministère al- 
gérien des Affaires étrangères. 


No 45 


OYEZ! OYEZ! 


Mesdames et Messieurs 


tous les mardis soirs 


Films français à la Bibliothèque mu. 
nicipale. 
+ + L 2 


2-4 octobre 


Retraite fermée pour jeunes filles de 
langue française, à St-Albert. 


* + * 
dimanche, 4 octobre 


Thé annuel au Collège St-Antoine 
6770 - 129%e avenue, de 2h.30 à 5h30. 
* Lu bé | 


5 octobre, 8 p.m, 


La société Mater Christi aura son 
heure sainte au Séminaire St-Joseph 
dundi. On peut prendre l'autohus à 
J'Union Bus Depot à 7h.15. 


+ Li L 


mercredi, 7 octobre 


. Club du Président, caféteria du 
Financial Building, 6 p.m. 


+ # + 


16 et 17 octobre 


Rigoletto de Verdi, à lAuditorium 
du Jubilé, sous la direction de Jean 
Létourneau. Vedettes: 

Rigoletto, Napoléon Bisson. 
Gilda, Cécile Vallée 

Duc, Pierre Duval 
Sparafucile, Lucien Lorieau 
Comte Ceprano, Aimé Déry. 


FERD NADON 
BIJOUTIER 


REPARATION DE MONTRES 
ET BITOUX 


en face de la “Bay” 
10115 - 102ème rue Edmonton 


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pourtant elle l'a fait magistralement! 


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Dans sa version 1965, la Pontiac est entièrement 
renouvelée. Sa silhouette longue et basse séduit 
au premier coup d'oeil. Ses lignes fuyantes et 
racées sont comme une promesse d'aventure. La 
Pontiac est équipée d’un châssis-cadre. Elle est 
plus spacieuse et plus silencieuse que jamais. 
Sa nouvelle voie large lui assure une stabilité 
idéale, rend sa conduite plus aisée, plus douce, 


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innovations pour 65! Des tissus du plus grand 
chic, des intérieurs somptueux, des aménage- 
ments judicieux, des glaces latérales incurvées, 
des pneus à flancs étroits, un pare-chocs avant 
enveloppant et . .. bien d’autres choses encore 
qui font de la Pontiac la voiture à remarquer 
en 1965. 


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